“Gratuit”. C’est le nom de l’autobiographie publiée par Adriana Karembeu ce jeudi 2 mai. Enfance, maternité… à travers les 192 pages de ce livre, le mannequin, aujourd’hui âgée de 52 ans, révèle plusieurs événements marquants de sa vie. Parmi elles, la tentative de viol d’un réalisateur français, rapporte DH Net.
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« Un jour, mon agent m’a demandé de rencontrer un réalisateur pour un projet. Je me rends seule chez lui pour le rendez-vous, je suis assez naïve pour ne pas me méfier car c’est l’après-midi”, raconte Adriana Karembeu. «Je sonne à sa porte. Le réalisateur, qui a déjà plusieurs films à son actif, m’accueille avec le sourire, m’invite à entrer et à m’asseoir. La suite n’a été qu’une « brève discussion sur le scénario », puis le réalisateur en question s’est approché d’elle, a posé sa main sur son genou avant de « se jeter brutalement » sur elle, l’embrassant « violemment ». “Je sens sa salive sur mon visage et ma poitrine”, précise-t-elle dans son autobiographie que Télé-Loisirs a pu lire en avant-première.
L’une des expériences les plus « traumatisantes » de sa vie
A cette époque, le présentateur de télévision slovaque avait 35 ans. C’est ce qui lui a permis de « repousser ce fameux prédateur et de s’enfuir ». Car, dit-elle, « si j’avais eu vingt ans, je pense que j’aurais été plus profondément touchée », confie-t-elle.
Quelque temps plus tard, elle raconte avoir recroisé la route du réalisateur alors qu’elle se trouvait au restaurant avec son mari, Christian Karembeu. « Il ose me saluer devant mon mari, avec son air obscène, alors même qu’il a tenté de me violer si récemment », raconte-t-elle.
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Adriana Karembeu considère cette expérience comme l’une des « plus traumatisantes de sa vie ». Un témoignage qui fait également écho à la liberté d’expression dans le cinéma français et à l’ampleur que connaît le mouvement #MeToo depuis plusieurs mois. Ce jeudi, l’Assemblée a approuvé la création d’une commission d’enquête sur « les abus et les violences » dans le cinéma, l’audiovisuel, les arts du spectacle, la mode et la publicité, donnant corps à une demande de la comédienne Judith Godrèche.
