«C’était plus pour l’énerver»

«C’était plus pour l’énerver»
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Que pensez-vous de l’image que vous projetez au fil des épisodes ?

Je me trouve très naturel. Je voulais m’investir à 100% et montrer mes vraies couleurs, pas jouer un rôle. Sur le long terme, il faut aussi montrer ses faiblesses et ses défauts.

Comment vivez-vous cette diffusion ?

Il y a de l’excitation à l’idée de savoir ce qui va se passer dans les épisodes, comment ça va être tourné. J’avais un peu d’appréhension face aux commentaires, qui étaient finalement plutôt positifs. Être reconnu… Je ne suis pas très à l’aise avec ça, sans être anxieux. Je le vis très bien. Je ne m’attendais pas à être autant reconnu. Cela fait deux semaines que ça grossit. J’ai l’impression qu’ils me connaissent déjà, avant de me connaître vraiment. C’est un peu spécial.

Quelle a été votre réaction lorsque vous avez découvert que vous étiez en couverture de Ciné-Télé-Revue au lancement de la saison ?

Je ne m’y attendais absolument pas. Ma maman était au rendez-vous et très fière car le Ciné-Télé-Revue est une institution belge ! C’est une fierté, et les autres couples n’ont pas eu cette chance.

Tout semble parfait dans votre relation avec Estelle. Avez-vous déjà vécu cela dans une relation précédente ?

Oui, parce que dans mes relations, je ne suis pas du genre à vouloir me disputer. Je suis sensible donc je garderai les choses pour moi, puis j’aurai un discours un peu plus « trash », mais je ne serai jamais violent ou avec des mots qui vont plus loin que mes pensées.

Emménager avec Estelle était-il une évidence ?

Oui, car nos emplois sont dans la région de Charleroi. Elle a sa propre maison et nous l’aimons là-bas. C’était plus simple. Mes parents n’étaient pas surpris car j’y passais les trois quarts de mon temps.

Était-ce encore une concession sérieuse d’aller vivre à Charleroi ?

Oui, c’est une grosse concession, mais en m’engageant dans cette aventure, j’étais prêt à franchir le pas. Être proche du travail est également un gros avantage. Maintenant, il y a certaines activités sportives ou entre amis qui me manquent, comme sortir au Carré. J’ai étudié à Liège donc je m’y sens bien, j’y ai mes repères.

Vous allez jusqu’à dire que « cette démarche n’est pas efficace » et que « rien n’est sûr ». L’expert Alexandre Destro parle d’un Lucas « provocateur », êtes-vous d’accord avec lui ?

Quand je suis blessé, je ne veux pas faire semblant d’être heureux. Je suis une personne à part entière, je montrerai, peut-être de manière détournée, que je suis blessé. C’est un mécanisme que j’ai développé et sur lequel je dois travailler. J’aime dire que tout ne s’acquiert pas car, dans un couple, ce qui me dérange le plus c’est d’être fatigué, d’être acquis, et qu’on ne fait plus les choses. des petits efforts au début qui font que ça marche.

Selon vous, Estelle a-t-elle compris l’étendue de cette concession ?

Je ne pense pas qu’elle ait eu cette pensée. De son côté, à part vivre ensemble, ça ne change rien. Elle n’a pas compris parce que je ne suis pas quelqu’un qui parle de mes défauts, etc. Je ne pense pas qu’elle se rende compte à quel point cela peut être profond… Je n’arrive pas à le mettre en mots moi-même.

À ce stade, remettez-vous en question cette décision ?

Oh non, c’était plutôt pour l’énerver. (Rires.) C’est comme ça que je fonctionne. Il faut me connaître… dans ma famille, on travaille un peu comme ça, c’est juste pour piquer un peu l’autre. Je savais très bien que j’allais emménager avec elle.

Pensez-vous qu’Estelle a compris que c’était une façon de l’embêter ?

Je ne sais pas, au début, on ne se connaît pas encore, on ne sait pas comprendre l’autre, comment il fonctionne. J’ai aimé insister là-dessus, car il y a plein de choses que nous avons à découvrir les uns sur les autres. Elle et moi aussi ignorions parfois que nous étions un jeune couple.

En quittant la table, saviez-vous que tout fonctionnait toujours et que vos micros étaient allumés ?

Oui, nous en sommes bien conscients. Ce n’est pas qu’on fait plus attention, mais on n’est pas bête, on sait qu’on est filmé. Nous n’avons pas discuté, nous n’étions tout simplement pas d’accord, et nous avons convenu que nous n’étions pas d’accord. La discussion est la seule solution mais il faut parfois dire d’arrêter la discussion et d’y revenir, plus sereinement.

 
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