Vianney et Kendji Girac sont de grands amis et l’interprète de Beau-papa a été bouleversé par le drame que vient de vivre son collègue. Mais il est également furieux de la façon dont le procureur a mené sa conférence de presse, dépassant selon lui ses fonctions judiciaires.
Vianney est furieux ! Comme des milliers de spectateurs, le chanteur a suivi la longue conférence de presse donnée jeudi 25 avril après-midi par Olivier Janson, le procureur de la République de Mont-de-Marsan. Avec d’autant plus d’attention qu’il est un véritable ami de Kendji Girac, avec qui il chante Le Feu sur l’album L’Ecole de la vie du musicien manouche, toujours hospitalisé pour une grave blessure à la poitrine.
Mais quelle ne fut pas sa fureur d’assister non pas à une clarification factuelle de l’état de l’enquête, mais à la révélation de détails plus ou moins intimes sur la vie privée de l’artiste, notamment ses relations avec son épouse, la consommation de drogues et d’alcool, ainsi que ses supposées tendances suicidaires.
« Un procureur aux multiples casquettes ! J’espère que la presse lui enverra des fleurs”, a-t-il aussitôt tweeté, accusant le procureur d’outrepasser ses fonctions et d’alimenter les ragots.
La déclaration de Kendji Girac, selon laquelle il aurait souhaité simuler une tentative de suicide pour influencer la décision de son épouse de le quitter, clôt l’enquête ouverte pour « tentative d’homicide volontaire ». Mais l’affaire touche donc au domaine de la vie privée.
Les conditions dans lesquelles le chanteur de Desperado a été grièvement blessé à l’aube lundi matin dans le camp de sa famille restent floues et les récits controversés. Le magistrat a voulu mettre fin aux spéculations et aux rumeurs en donnant le plus de détails possibles, dont beaucoup ont été fournis par Kendji Girac lui-même, qui a pu être entendu à l’hôpital, et son épouse, témoin de l’incident. . Mais il l’aurait fait avec trop de complaisance, divulguant des informations qui auraient dû rester privées, pensent, comme Vianney, les managers de Kendji Girac.
Ils regrettent, dans un communiqué transmis à l’AFP, que le procureur “ait semblé apte à divulguer l’intimité de la vie privée et familiale de Kendji Girac (…) et ce sans nécessité au vu de l’enquête en cours”.
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