LLe chanteur Kendji Girac, blessé par balle lundi, a été entendu mercredi après-midi près de Bordeaux par les enquêteurs, à qui il a répété “sans modification substantielle” sa version d’une fusillade “accidentelle”, a-t-on appris de sources proches du dossier. Le procureur de la République de Mont-de-Marsan a tenu une conférence de presse ce jeudi.
“Le Samu a été appelé en premier à 5h24” par “une femme qui n’est toujours pas identifiée à ce jour”, commence le procureur Olivier Janson avant d’affirmer “qu’une forme d’omerta est en train de se mettre en place”. Les gendarmes sont appelés à repartir dès leur arrivée à 6h05. Lorsque les policiers sont arrivés sur place, le chanteur était habillé uniquement en sous-vêtements.
Selon le procureur, toutes les personnes présentes sur place à ce moment-là ont refusé de donner leur identité.
Le coup de feu qui a blessé Kendji Girac a été tiré « à courte distance, susceptible de correspondre à un tir à bout portant », selon le médecin légiste. La balle « n’a touché aucun organe vital », ce qui a été traduit par « miraculeuse » par le procureur.
Concernant l’arme, “il s’agit d’un pistolet à répétition quasi-automatique de 1911, très répandu, en mauvais état d’entretien et de conservation”, poursuit Olivier Janson, qui affirme “qu’un accident, un tir intempestif, est réputé impossible”.
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