« J’en ai marre de cet anniversaire ! C’est du harcèlement… »

« J’en ai marre de cet anniversaire ! C’est du harcèlement… »
« J’en ai marre de cet anniversaire ! C’est du harcèlement… »

Bien que l’actrice, née le 28 septembre 1934, mène sa vie loin des regards publics, elle poursuit son combat pour les animaux et se mobilise pour Paul Watson, l’activiste des baleines.

Brigitte Bardot ou l’art de plaire et de déplaire… C’est ainsi qu’elle a débuté sa conversation téléphonique avec un journaliste de l’AFP, à quelques jours de ses 90 ans.et anniversaire, le 28 septembre pour être exact, je voulais lui parler de sa vie et de ses difficultés : « Il pleut à verse et j’ai tout mon courrier à ouvrir ! ».

Malgré ce programme chargé, l’héroïne de Et Dieu…créa la femmeaccepte de donner vingt minutes de son temps pour répondre aux questions du journaliste. L’interview démarre en trombe. Le 28 septembre sera-t-il un jour spécial ? La réponse tombe comme une réplique du Mépris par Godard : « Tu es gentil, mais je suis fatigué de cet anniversaire ! J’en ai assez, parce que c’est du harcèlement, je suis vraiment sollicitée de toutes parts. Heureusement que ce n’est pas tous les jours que j’ai 90 ans ! ».

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Notre collègue, surpris par cette pique paradoxale, lui a répondu en lui disant : « Pourtant, beaucoup de gens pensent à toi ». BB, peut-être touchée par l’intérêt manifesté à son égard, explique sa première réaction : « C’est adorable, mais au bout d’un moment, ça ne s’arrête plus ! Il y a un moment où je me dis que je préfèrerais avoir 20 ans ! » Vingt ans et assez vieux pour faire des films ? « Non, c’est fini ! Je suis très heureuse d’avoir atteint un tel âge canonique. “, croit l’ancienne actrice. Elle n’échappe pas à son âge« Je n’y pense pas vraiment. Pour moi, tous les jours sont les mêmes… Je les prends aussi facilement qu’avant. (…) Je regarde le temps passer et je trouve que ça se passe très bien ! ».

Si le 7et L’art pour elle n’est plus qu’une image d’un passé nostalgique, elle continue par contre à défendre ce qui restera comme le grand combat de son existence, la défense des animaux : « Pour les animaux par exemple, ce n’est pas tous les jours une partie de plaisir, ça ne s’arrange pas. Ce qui me fait du bien, c’est ma façon de voir la vie, de m’intéresser à la nature, de fuir l’humanité. Je fuis l’humanité et j’ai une solitude silencieuse qui me convient très bien. »

Pour Brigitte Bardot, l’icône du cinéma des années 1960 et 1970 n’est plus qu’un souvenir. Pour elle, aujourd’hui, seule la cause animale compte. Une belle surprise pour son anniversaire, qui lui ferait vraiment plaisir ? « Le plus beau cadeau que j’aurais pu recevoir, après 50 ans de suppliques auprès des gouvernements, des présidents, c’est l’abolition de la consommation de chevaux. Quand j’ai arrêté le cinéma, c’est la première chose que j’ai demandée. Qu’on ne tue plus les chevaux et qu’on ne les mange plus en . Eh bien, je n’ai rien du tout ! Cela aurait été un cadeau merveilleux pour moi. »

BB reste donc toujours aussi pugnace et fier d’avoir su faire avancer la cause animale dans l’esprit des Français. « Ils ont compris, ils m’ont soutenu, elle explique« Ils m’écrivent des lettres qui me font le plus grand bien. Je les remercie infiniment pour le courage qu’ils me donnent. » Avec la fondation qui porte son nom, elle entend poursuivre le combat jusqu’au bout. Preuve en est le sort de Paul Watson, un défenseur des baleines arrêté et détenu au Groenland par les autorités danoises et qui fait l’objet d’une demande d’extradition du Japon. « C’est un problème très grave, qui me cause beaucoup de souffrance, confie Brigitte Bardot. « Il subit une injustice flagrante ! La Norvège, l’Islande et le Japon sont en contradiction avec le moratoire (sur la chasse à la baleine) signé par le monde entier. Et c’est Paul Watson qui est accusé ! C’est incroyable. »

 
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