Virgilia Hess n’oubliera jamais le jour où son monde a basculé. enceinte de six moisau milieu d’une échographie, le médecin voit une balle. Plus tard, ce sera l’annonce officielle d’un cancer du sein agressif de grade 3. Une grande épreuve qu’elle a racontée dans son livre récemment publié, Ma grossesse m’a sauvé la vie.
Au milieu de son dernier trimestre, la journaliste a dû jongler avec la joie de devenir mère, mais aussi maladie, peur et mort. A l’occasion de la sortie de son livre, elle a accordé une interview à nos confrères de Gala et elle revient à ce jour qui a changé sa vie pour toujours.
Virgilia Hess, un combat pour deux vies
Le jour de l’annonce, son le monde s’est effondréLe choc a été brutal et les doutes sur l’avenir nombreux. Elle se demandait si elle pourrait voir sa fille grandir, si le cancer du sein avait déjà envahi d’autres parties de son corps, et même si la chimiothérapie affecterait sa grossesse.C’était un gros bordel dans ma tête” admet-elle avec émotion.
Depuis son diagnostic, Virgilia Hess n’a jamais caché sa lutte contre le cancer du sein. La présentatrice météo de BFMTV tout partagé sur les réseaux sociaux, depuis le perte de cheveux à son absences de l’antenne. Cette transparence l’a incitée à écrire son livre et elle a ainsi offert un soutien précieux à de nombreuses femmes.
Une chose est sûre, le la maternité était sa force motrice. « L’avoir dans mon ventre et ensuite à mes côtés, cela m’a connectée à la vie »Elle admet. Elle a également confié : « Je pensais que si je n’avais pas été enceinte, mon cancer n’aurait pas été détecté. »elle explique, suggérant que la vie n’était pas si mauvaise.
En rémission d’un cancer du sein
Malgré le fait qu’elle n’a pas pu profiter pleinement de sa grossesse, qu’elle a l’impression qu’on lui a volé, qu’elle n’a pas pu allaiter, elle garde le positif en tête : ils sont tous les deux vivants et en bonne santé. En effet, Virgilia Hess est en rémission.
La journaliste a fait le plus dur, même si la route est encore longue. Elle aura des examens réguliers, elle poursuivra une thérapie hormonale pendant quatre ans et demi et elle va avoir un mastectomie prophylactique pour éviter une rechute. Mais avec sa fille Léna-Rose à ses côtés, elle continue d’avancer avec courage : « Nous avons un relation très étroite tous les deux”.