Avec son nouvel album « Babel Babel », Indochine passe à la vitesse supérieure

Avec son nouvel album « Babel Babel », Indochine passe à la vitesse supérieure
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Les fans n’auraient pas pu rêver de mieux que ce nouvel album d’Indochine. Babel BabelIl s'agit du 14ème album du légendaire et toujours engagé groupe français. Il brise un long silence d'enregistrement de sept ans.

Pop, rock et new wave font à nouveau mouche sur cet album dense et intense de 17 titres synthétiques et futuristes. Indochine renoue avec l'ADN qui a fait son succès. Le groupe, fondé en 1981, signe très rapidement chez une maison de disques et connaît un triomphe immédiat. L'aventurier est le tube de l'été 1983.

En 43 ans de carrière, le quintet, à la longévité hors norme, s’est imposé comme une valeur sûre du rock français. Il a opéré une révolution musicale et conquis un public multigénérationnel avec ses titres aussi exaltants que galopants. Et surtout des textes sur l’égalité des sexes, le non-conformisme et les questions de genre.

Pour ce nouvel album, les Parisiens s'attaquent cette fois au mythe de la Tour de Babel, une réflexion biblique sur la vanité humaine, transposée dans un monde actuel marqué par les conflits. Pour preuve, la chanson Babel Babel parle de la guerre en Ukraine, déclenchée par l'invasion de la Russie en 2022. Et cela commence par cette phrase :« Il était un roi ». Et ce roi, c'est le président Volodymyr Zelensky. Une métaphore avec le roi qui a construit la tour. Mais lui, dans son royaume, est un peu seul face à Poutine.

Il faut dire que les origines de Nicola Sirkis ont nourri son album. Son père est né en Moldavie à l'époque où celle-ci faisait partie de l'Union soviétique. Il a fui les génocides contre les juifs pour s'installer en France. D'où cette chanson-titre de l'album, traversée par un thème central : l'humanité qui a du mal à dialoguer.

De sa consécration dans les années 80 à son déclin en 1990 et sa renaissance en 2000, le chanteur Nicola Sirkis incarne l'éternelle jeunesse de la scène française, malgré son âge.

A 65 ans, il surprend par son timbre flamboyant, parfois à la limite du rock tonitruant. Et aussi par sa créativité capillaire. Fini le temps des cheveux noirs de jais ébouriffés, faussement négligés. Nicolas Sarkis arbore désormais une chevelure blonde sur scène. Et c'est nouveau pour lui « Le garçon qui rêve ». Cette chanson symphonique, avec cordes, est une exception. Il est dommage que cet album dans son ensemble n'ait pas bénéficié d'un tel raffinement.

Indochine donnera une trentaine de concerts en France à partir de janvier 2025.

 
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