Bianca Gervais s’est fait tatouer en lien avec son rôle dans « The Pearls »

Bianca Gervais s’est fait tatouer en lien avec son rôle dans « The Pearls »
Bianca Gervais s’est fait tatouer en lien avec son rôle dans « The Pearls »

Bianca Gervais a passé un merveilleux été en famille, avec notamment un mois en Espagne avec son compagnon, Sébastien Diaz, et leurs deux filles, Liv et Bowie. L’actrice, qui interprète le rôle-titre dans Les Perlesà TVA, et que l’on peut aussi voir dans la série Danse!, est une femme qui carbure aux projets. Elle a d’ailleurs choisi de marquer son passage dans la quarantaine par un retour aux études.

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Bianca, comment vas-tu ?

Je vais très bien ! Je reviens d’un mois de vacances en Espagne avec ma petite famille. C’était un été super relaxant et familial. Avec la rentrée, je suis triste de perdre mes deux petites amies que j’ai encore plus découvertes cet été. Mes filles et moi avons eu de belles discussions. Bowie, qui a 6 ans, s’habille d’un véritable arc-en-ciel de couleurs et veut devenir cuisinière, tandis que Liv, sa grande sœur de 10 ans, adore Tim Burton, ne s’habille qu’en noir et veut devenir réalisatrice. Avant l’Espagne, nous avons loué le chalet de François Papineau et Bénédicte Décary.

Alors, c’était de belles vacances ! Qu’est-ce que tu retiens de tout ça ?

Que le travail ne fait pas tout, et que je sois très heureuse en vacances ! (rires) Je trouve que nous sommes une belle famille. Nous sommes bien et heureuses, toutes les quatre ensemble. Mon rôle de mère pour mes filles me comble et ce sont deux jeunes femmes extraordinaires.

Comment parviens-tu à jongler entre tous tes projets et ta vie de famille ? Je suis épatée que Sébastien arrive à regarder un film tous les soirs avec un emploi du temps aussi chargé…

Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il s’endort devant ce foutu film tous les soirs ! (rires) Notre vie est parfois folle et, bien sûr, c’est la partie qu’on ne partage pas sur nos réseaux sociaux. Cet été, on a travaillé sur une série qui s’appelle En crisse, qui traite de notre colère collective. Quand j’ai fait la série Crevée, qui parlait de la fatigue de devoir tout faire, une sociologue m’a dit que j’avais touché un nerf qui allait faire réagir les gens. Et ça a effectivement fait réagir. J’ai reçu des commentaires de gens en colère qui m’insultaient et me disaient que je n’étais pas la première femme à avoir des enfants et une carrière, et de me taire. Je me suis rendue compte que les gens étaient vraiment en crise dans la vie. Tout le monde est en colère. Il y a une colère collective et j’ai exploré ça. On ne peut plus rouler à contresens sans se faire klaxonner agressivement ! Tu vas voir un match de hockey dans un aréna et les parents crient sur les arbitres… Ça n’a pas de sens, cette colère collective, et cette série parle de ça. C’est Sébastien qui la réalise, et elle a aussi des aspects fictionnels.

Je veux te demander : qu’est-ce qui te met en colère ?

Beaucoup de choses ! Perdre mes droits en tant que femme et devoir éventuellement faire campagne pour que ça n’arrive pas, ça m’énerve vraiment. Gérer les réseaux sociaux après une apparition à la télé aussi. C’est fou comme on se fait taper dessus à cause de son apparence physique, de ses propos ou de ses vêtements. Je n’étais pas en colère quand j’avais vingt ans. La vie, aujourd’hui, c’est contourner les bombes, les cônes orange et la colère collective. Il faut essayer de comprendre ce qui aurait pu se passer collectivement.

Vous aurez 40 ans en juin prochain. Qu’est-ce que cela vous fait ?

Je crois que je suis en fait dans ma crise de la quarantaine ! (rires) Ça me permet de m’habiller plus librement, sans retenue, et de faire tomber les barrières. Je me sens aussi plus libre et libérée de beaucoup de choses. Je ressens beaucoup moins de pression pour plaire aux autres. Je reprends aussi mes études cet automne : je me suis inscrite à L’inis en réalisation de fiction. Je veux apprendre la langue et me rassurer sur ce métier et la place que j’y occupe. Je vais y aller étape par étape ; je vais d’abord faire une websérie et ensuite, ce que j’ai comme objectif, c’est de faire ma propre série un jour. Le confinement, c’est aussi me faire épiler le visage au laser.

Vraiment?

Oui, et ce serait très hypocrite de ma part de dire le contraire. Mais justement, laser, j’ai quand même envie de repousser un peu le vieillissement. On vit dans une société où vieillir fait perdre sa place. Je sais très bien qu’en ce moment, je suis sur le premier trio, mais que dans quelques années, je serai sur la défensive, à l’arrière. Je suis entourée de fabuleuses actrices quinquagénaires qui ne travaillent quasiment plus. Je sais que j’ai une date de péremption et ça me fait flipper. C’est pour ça, entre autres, que je veux apprendre à réaliser : pouvoir travailler et aussi mettre au premier plan les femmes que j’aime. Je ne veux pas attendre un coup de fil pour travailler. Je vais créer des emplois.

Vous n’aurez pas de troisième enfant. Est-ce que c’était une décision difficile à prendre ?

Non, c’était clair. Nous avons maintenant deux filles qui ne sont plus de jeunes enfants et nous avons un rythme différent. Nous sommes plutôt à l’étape d’ajouter un autre membre à notre famille, mais ce sera un chien ! C’est un goldendoodle qui arrivera à la maison le 12 octobre et qui aidera à combattre l’anxiété. Nous sommes à l’étape de lui trouver un nom.

La série Les Perlesactuellement diffusé sur TVA, a été marquant pour vous ?

Oui, vraiment. J’ai joué des rôles signatures dans ma carrière, mais ça fait longtemps. Mon personnage de Stéphanie est génial. On m’a fait confiance. Je dois porter la série sur mes épaules. Ça n’est pas arrivé si souvent dans ma carrière, d’où son importance. Il n’y en aura peut-être pas d’autres, mais ce n’est pas grave puisque j’ai eu celui-là et il était important. Ce rôle a apporté une relation de confiance envers l’actrice en moi, au point qu’il y a un avant et un après. Les Perles À mon avis.

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Photo fournie par CLUB ILLICO

Avez-vous même décidé de vous faire tatouer un symbole lié à ce rôle ?

C’est un tatouage que j’ai fait faire par une femme qui s’appelle Laurie Pointe fine. Il représente une perle dans un coquillage. Il est sur ma main gauche, face à moi. Il marque vraiment l’avant/après. Je sais maintenant que je suis assez forte et que j’ai le droit de porter un tel projet sur mes épaules. Cet été-là, j’ai réalisé mon rêve d’enfant et j’ai voulu l’immortaliser.

Parlez-moi de votre rôle dans la série Danse!.

Je suis l’une des coaches, un mélange entre une grande danseuse des Ballets Canadiens et Lydia Bouchard. C’est un personnage de rigueur et d’empathie. Je suis un peu la bonne flic, alors que le personnage de Maxime Le Flaguais est le méchant flic. J’étais aussi la mère des jeunes danseurs et comédiens sur le plateau. Entre les prises, je leur recommandais d’économiser leur énergie et de faire une sieste. J’ai adoré ce contact et j’espère qu’il y aura une deuxième saison. J’ai été vraiment impressionnée par Jeremyah Mogni, qui joue le rôle principal de la série.

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PHOTO FOURNIE PAR CLUB ILLICO

Et à quoi ressemble votre automne ?

Ce sera le retour de Véronique et les Fantastiquesmon retour à l’école et quelques autres projets en cours.

Les PerlesMercredi 20h, à TVA. Danse!dès le 19 septembre sur Club illico, bientôt illico+. Véronique et les FantastiquesDu lundi au jeudi à partir de 15h55, sur Rouge FM. Épuisé est disponible sur Tou.tv Extra. En crise sera diffusé prochainement sur Tou.tv Extra.

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