Cyril Féraud est partout : à la tête d’émissions en prime time sur France 2aux commandes de Duels familiaux dans l’après-midi, peut-être près de chez vous La carte au trésorsur France 3et maintenant à l’heure du déjeuner, avec Tout le monde veut prendre sa place.
Deux semaines après avoir repris l’émission précédemment présentée par Jarry et quitté Claquerle présentateur vedette du service public se confie La Nouvelle République.
Quel est votre premier bilan après la diffusion des premiers épisodes de Tout le monde veut prendre sa place ?
« Je me suis éclatée dès le premier épisode, encore plus que ce que j’avais imaginé ! C’est un jeu du midi plein de sourires et de bonne humeur, il y a de la place pour les candidats du premier tour. J’ai réussi à y mettre ma propre patte, je passe un super moment et ça fait plaisir.
« Nous avons ajouté des questions, à la demande des téléspectateurs. Je pense que cela permet de s’amuser tout en apprenant des choses et en gardant un rythme. Par contre, certains nous ont dit qu’il y en avait trop sur la musique dans les premiers épisodes. Cela va être corrigé. Je suis très attentif aux commentaires des téléspectateurs. »
Les premières émissions ont eu de bonnes audiences, avant de retomber à des niveaux classiques. Avez-vous des objectifs à ce sujet ?
« L’émission marchait déjà bien quand Jarry l’a présentée, alors on ne s’est pas fixé d’objectifs. Pour ce qui est des moyennes d’audience, on verra après quelques mois. C’est nouveau : il faut laisser le temps aux gens de la découvrir. »
Avez-vous regardé les premiers shows de Théo Curin à la tête de Slam ?
« J’ai regardé son premier épisode et un autre. Je le trouve génial ! On s’est rapprochés en discutant avant et après le casting. Il m’a demandé des conseils et je lui en ai donné : je lui ai dit d’être lui-même, de ne pas tomber dans le piège de copier ma façon de présenter. Il a son propre style et son propre sens de l’humour. J’ai l’impression d’avoir confié mon bébé à mon petit frère. »
Vous avez annoncé la naissance de votre fils, Tim, fin juillet. Cela change-t-il vos habitudes professionnelles ?
« J’ai toujours eu un emploi du temps très organisé pour intégrer tous les shows. J’avais déjà prévu de faire de la place pour passer du temps avec lui. Il vient sur les plateaux de tournage de temps en temps, un coin de ma loge est aménagé pour lui.
« Quand je tourne dix émissions par jour, vous n’imaginez pas l’énergie que ça me procure de pouvoir le serrer dans mes bras ou lui donner un biberon entre deux épisodes. Je n’ai jamais vécu ça, c’est magique ! Je l’ai même emmené visiter les plateaux. Les lumières, le bruit ou le public ne l’impressionnent pas du tout. »
Vous présentez, en prime time, « Le Quiz des Champions ». Etes-vous impressionné par les performances des candidats ?
« C’est un peu la Ligue des Champions des jeux télévisés ! C’est l’émission dont je suis la plus fière et je rêvais de pouvoir la faire. Les candidats sont incroyables et extraordinaires, leurs connaissances sont stupéfiantes. Ils sont aussi très heureux de pouvoir se mesurer les uns aux autres et de suivre le parcours des autres. »
Comment sont rédigées les questions ?
« Le Quiz des Champions doit répondre à une difficulté : les questions sont posées à des candidats qui ont des connaissances phénoménales, mais il faut aussi que les téléspectateurs puissent jouer. Il faut donc trouver des astuces ou des questions pièges. Par exemple, lors du premier tour, les questions sont affichées à la télévision mais pas pour les candidats.
« Je participe régulièrement à des réunions de production où l’on valide les questions en amont. Parfois, on les regarde défiler pendant six ou sept heures. Pour le défilé 100% logique, c’est de la haute couture et il faut toujours trouver des nouveautés. Cela demande un travail énorme. »
