« Viva Tu » de Manu Chao mérite d’être repris – Libération

« Viva Tu » de Manu Chao mérite d’être repris – Libération
« Viva Tu » de Manu Chao mérite d’être repris – Libération

Revenir

Article réservé aux abonnés

Dix-sept ans après son dernier opus, le discret chanteur franco-espagnol à la langue bien pendue revient avec un cinquième album de toute beauté. Une balade artisanale et cosmopolite.

José Manuel Tomás Arturo Chao est un drôle d’oiseau. Alors qu’il s’apprête à sortir son cinquième album, le premier depuis dix-sept ans, le voilà qui choisit de ne donner aucune interview. Il fut un temps où l’ex-leader de la Mano Negra répondait volontiers aux journalistes, même quand il n’avait pas grand-chose à leur vendre – par habitude ou par altruisme, peut-être. Mais Manu Chao en a assez de ce cycle promotionnel, parfois ennuyeux il est vrai, et n’est certainement pas à l’abri d’une contradiction. C’est ce qui est discutable et fascinant chez lui. Une interview existe bel et bien, réalisée en interne par sa maison de disques et transmise au format PDF, un os à ronger si l’on veut connaître l’état d’esprit dans lequel il se trouve. Longue vie à toic’est le titre de l’album, imaginé par son auteur. A le lire, il semble que la chanteuse ait beaucoup à dire, mais : « Pourquoi je ne fais pas d’interviews ? Parce que je crois que ce que j’ai dit il y a vingt ans est toujours valable et je déteste me répéter, peut être lu là-bas. Ce qui, à l’époque de Clandestin [son premier album solo paru en 1998, ndlr]était une intuition, est aujourd’hui une réalité. Ce qui était une réalité à l’époque Clandestin, c’est-à-dire les immigrés illégaux, aujourd’hui c’est encore pire.”

Paradoxes and the crime of lèse-majesté

Clandestinprécisément, Manu Chao l’avait conçu comme le

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Audrey Fleurot « méconnaissable » ? L’actrice d’HPI toujours accusée d’avoir abusé de la chirurgie, “On a du mal à la reconnaître”