ENTRETIEN – Le père et la fille étaient invités sur le plateau de « Buzz TV » ce lundi. L’occasion pour eux de découvrir les coulisses de la série Les Pennac dans lequel la fiction se mêle à la réalité.
Deux ans après la diffusion d’un épisode pilote, la série Les Pennac est de retour sur France 3 à partir du mardi 13 février. Et cette nouvelle fiction de France Télévision flirte avec la réalité. Le binôme d’acteurs principaux, incarné par Christian Rauth et Julie-Anne Roth, était sur le plateau de « Buzz TV » ce lundi 12 février. Père et fille dans la vraie vie, ils incarnent cette même relation devant la caméra. Il y incarne Hannibal, un flic à la retraite qui reprendra du service aux côtés de sa fille, Anabelle, enquêtrice.
« La genèse de cette collaboration vient du regret du père d’avoir abandonné sa fille et qui tentera, lorsque l’occasion se présentera, d’arranger les choses. », explique Christian Rauth, ravi de pouvoir souligner que lui et sa fille sont loin de cette relation fictionnelle tumultueuse. « Nous vivons même l’un à côté de l’autre. Nous sommes très familiaux »déclarent-ils ensemble.
A tel point que jouer ensemble dans une série les a séduits. Alors que Julie-Anne Roth effectuait les tests pour la série, la directrice de casting Joanna Delon a lancé l’idée que son père la rejoigne. “Il était prêt à essayer avec moi et nous nous sommes bien amusés”explique Julie-Anne tandis que Christian ajoute : « Il n’y avait aucune pression. […] C’était juste pour faire plaisir à ma fille..
«C’est une bonne façon d’avoir son espace»
Et pourtant, à première vue, rien ne laisse penser que les deux acteurs soient parents. En effet, les noms de famille de chacun d’eux ne s’écrivent pas de la même manière. “C’est ma faute, Julie-Anne porte mon nom “Roth” et j’ai changé de nom parce qu’à l’époque je faisais du théâtre. Mon partenaire pensait que son nom et le mien impliquaient la prononciation “POURRIR”. Comme dans la cour de récréation, il n’aimait pas ça alors j’ai mis “À” pour que les gens prononcent “Rauth”»il explique.
En revanche, l’actrice de 50 ans n’a pas souhaité suivre l’exemple de son père. « J’adore ce prénom, je le trouve super chic. C’est un grand romancier, j’aime beaucoup. C’est anglo-saxon et je m’en fiche si les gens se moquent de moi. », déclare Julie-Anne Roth. Pourtant, à ses débuts et sans son propre agent, elle signe contre son gré son premier film. Le jeune péril par Cédric Klapisch au même titre que son père. « Quand j’ai vu « Rauth » sur l’affiche, je me suis dit que ce n’était pas du tout moi. Je voulais mon logement alors j’ai changé juste après, en gardant mon vrai nom. C’est une bonne façon d’avoir son espace même si j’aime beaucoup mon père. » Du côté de son père, ce changement orthographique restera toujours « un regret ».