Plus tôt un cancer est détecté et traité, meilleur est le pronostic. Le cancer de la prostate peut être détecté par un toucher rectal et par une analyse sanguine du marqueur du cancer de la prostate : l'antigène prostatique spécifique (PSA). Il est toutefois important de prendre certaines précautions avant un test PSA, afin d'obtenir le résultat le plus fiable possible.
Le PSA est un antigène prostatique spécifique utilisé comme marqueur du cancer de la prostate. Sa fiabilité est toutefois controversée. C'est pourquoi il n'existe pas de campagne systématique de dépistage du cancer de la prostate. Cette protéine sécrétée par la prostate se retrouve dans le sperme et également dans le sang. Normalement, son taux dans le sang est faible : selon la Société canadienne du cancer, il est inférieur à 4 ng/ml. Un taux élevé de PSA peut donc être un signe, mais pas seulement, de cancer de la prostate, avant même l'apparition des symptômes.
Un taux de PSA élevé peut avoir une autre cause que le cancer, comme une prostatite, une éjaculation récente, une infection urinaire, des chaleurs, le cyclisme, etc. Dans 70 % des cas, un taux de PSA élevé ne serait pas un signe de cancer de la prostate, selon le National Cancer Institute. De plus, dans 10 % des cas de cancer de la prostate, le taux de PSA reste bas. Le test PSA doit donc être interprété avec prudence et nécessite des examens complémentaires pour confirmer l'éventuel diagnostic de cancer de la prostate.
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