Décret présidentiel abrogé pour la première fois par le Parlement

Décret présidentiel abrogé pour la première fois par le Parlement
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Il s'agit d'un cinglant camouflet pour le gouvernement de Javier Milei. Vendredi 13 septembre, le Parlement argentin a rejeté le décret par lequel le président ultralibéral avait affecté l'équivalent de 94 millions d'euros de fonds réservés au SIDE, l'agence de renseignement de l'État. C'est la première fois dans l'histoire de l'Argentine qu'un décret présidentiel est abrogé par le Parlement.

Avec notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience

En abrogeant définitivement ce décret, le Sénat a infligé une cuisante défaite symbolique au gouvernement de Javier MileyDans un communiqué, la présidence a condamné un vote « irresponsable « en tenant compte de la » menaces récentes d'agents extérieurs « contre les citoyens argentins.

Mi-juillet, Javier Milei a dissous l'Agence fédérale de renseignement (AFI) et l'a remplacée par le Secrétariat d'État au renseignement (SIDE), placé directement sous le contrôle de la présidence. Quelques jours plus tard, il a signé un décret pour attribuer l'équivalent de 94 millions d'euros de fonds réservés à cette nouvelle structure.

Des coupes drastiques

L'absence de contrôle sur l'utilisation de cette enveloppe a fait surgir le spectre d'un espionnage illégal contre des hommes politiques, des journalistes ou des militants, comme ce fut le cas par le passé en argentinLe déblocage de ces fonds, alors que Javier Milei procède à des coupes drastiques dans les aides sociales et dans les dépenses de retraites et d'éducation, a également été fortement critiqué.

- RFI

 
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