Lorsque notre enfant ne tient pas en place, s’énerve, court partout ou ne veut plus nous écouter, nous avons tendance à lui dire « calme-toi ! » Mais cette phrase est contre-productive.
Les enfants subissent leurs émotions, ils ne sont pas capables de les arrêter, ils sont complètement dépassés par leur cerveau immature. Dans le cas de la colère, si l’enfant n’a pas atteint son « pic » d’émotion, il a encore le temps de pouvoir la réguler. En revanche, si nous invitons l’enfant à essayer de réprimer ses émotions, il vivra cela comme une violence intérieure, et à un certain moment l’émotion finira par sortir de manière explosive.
Il est donc préférable, en tant qu’adulte, de jouer ce havre de sécurité et d’empathie pour faire comprendre à l’enfant que les émotions sont des amies qui lui permettent de s’adapter au monde qui l’entoure. Réguler ses émotions est un apprentissage qui peut se faire tout au long de la vie, y compris à l’âge adulte.
Auteur, conférencier et créateur de contenu sur son média Papapositive.fr, Jean-François Belmonte explique sur son site que lorsque quelqu’un nous dit « calmez-vous », nous ne savons pas comment ni ce que notre interlocuteur entend par là lorsqu’il nous dit de nous calmer.
Peut-être que c’est l’adulte qui, à ce moment précis, est tellement bouleversé qu’il ne sait plus comment se calmer ? Le stress est contagieux et nous avons tendance à juger le monde extérieur en fonction de ce que nous ressentons nous-mêmes. Ainsi, « se calmer » peut se transformer en « Suis-je calme moi-même ? Que se passe-t-il en moi ? Mes besoins sont-ils… »
- Femina.fr
