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La Grande Mosquée de Paris au cœur d’une double controverse

La Grande Mosquée de Paris est à nouveau au cœur des tensions entre la et l’Algérie, en particulier en raison de sa méthode de gestion et de ses relations atypiques et controversées avec le régime algérien. L’institution est-elle la propriété exclusive de l’Algérie?

Le recteur de la mosquée est un algérien et maintient des liens avec son pays. Mais ces liens vont au-delà de ce que de nombreux musulmans et français pourraient imaginer. Il semblerait que cette mosquée soit aujourd’hui la prérogative de l’Algérie et que les luttes de ce pays devraient être celles de toute la foi musulmane en France.

Chems-Eddine Hafiz, qui dirige la mosquée, joue pour fusionner et confondre les intérêts des musulmans et ceux de l’Algérie. Au lieu de se concentrer sur sa mission religieuse, il est devenu un porte-parole des intérêts algériens.

Celui qui parle au nom de la Grande Mosquée de Paris répète que«Elle» Assumer ses ses «Liens forts et historiques avec l’Algérie»Et qu’elle aurait un «Double Franco-Algerien appartenant».

Il a récemment écrit dans un article qui «L’appartenance du double franco-algérien, loin de remettre en question la souveraineté de l’une ou de l’avenir de l’autre, est un atout précieux»Comme si cette mosquée n’appartiendrait qu’à l’Algérie et non à tous les musulmans de la France.

Le recteur est allé plus loin pour justifier le supposé “appartenance” de ladite mosquée à l’Algérie, faisant valoir que depuis 1982, l’Algérie «A fourni un soutien financier essentiel pour restaurer ce bâtiment en ruine».

L’algérien semble oublier que cette mosquée a été construite depuis les années 1920 grâce au financement du Maroc (75%), qui est également le propriétaire du terrain. De plus, l’architecture de cet endroit, les boiseries, le travail zellige et le plâtre, sont tous signés par des artisans marocains, mais cela, Chems-Eddine Hafiz, semble l’obscurcir pour voir un supposé «Double Franco-Algerien appartenant».

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Un autre élément choquant qui a été soulevé par une enquête du journal français L’opinion est les liens économiques directs entre l’institution du culte musulman et de l’Algérie. Depuis 2023, le pays a accordé à la mosquée l’exclusivité pour gérer la certification «Halal» de tous les produits français ou européens à exporter vers l’Algérie.

Les fabricants doivent payer des frais à la mosquée de Paris pour avoir cette certification et cela n’affecte pas seulement la viande, mais de nombreux autres produits tels que les biscuits, l’huile, les produits laitiers, qui n’ont pas vraiment besoin de certification. avoir cette certification.

“La presse révèle que la Grande Mosquée de Paris, liée à l’Algérie, fait que toutes les entreprises européennes souhaitent exporter vers ce pays paient des certificats halal qui sont autrement inexistants”, “ a écrit le vice-président du Parti Les Républicains (à droite), François-Xavier Bellamy, sur X.

La classe politique française ne peut pas le croire et une action en justice a été lancée, estimant que ces pratiques pourraient représenter l’extorsion. MP Matthias Renault a soutenu que ce système mis en place par l’Algérie »Est similaire à une compétition entrave de douane» Et il va «Bien au-delà des recommandations religieuses dans cette affaire».

L’Algérien Hafiz s’est défendu en accusant «Les environnements hostiles à l’apaisement des relations entre la France et l’Algérie»Ajout de déclarations à BFMTV, pour ne pas être “Une entreprise commerciale” Mais il jouait «Un rôle religieux». Il a également nié avoir mis en place un régime fiscal.

 
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