News Day FR

La loi sur la laïcité de l’État du Québec sera examinée par la Cour suprême du Canada

Il est confirmé: la «loi 21» sera débattue devant la plus haute cour du pays.

Comme prévu, la Cour suprême du Canada a confirmé jeudi matin la nouvelle en approuvant les demandes d’autorisation déposées dans ce dossier l’année dernière.

Son jugement a été rendu public sur le coup de 9h45. Comme d’habitude, le tribunal n’a donné aucune raison de justifier sa décision. De la même manière, les dates d’audience n’ont pas encore été communiquées.

La loi 21, adoptée le 16 juin 2019 lors du premier mandat de la coalition Avenir Québec (CAQ), interdit certains employés de l’État d’occupation de l’État – comme les juges, la police, les gardiens de prison et les enseignants – à porter des panneaux religieux visibles dans l’exercice de leurs fonctions.

Pour le protéger des litiges judiciaires, le gouvernement recours à l’élimination de la dérogation de la Constitution canadienne, également connue sous le nom de «clause nonobstant» ou «clause de la souveraineté parlementaire». Ce mécanisme, qui doit être renouvelé tous les cinq ans, a été renouvelé en 2024.

Malgré ces précautions, la loi a été contestée devant les tribunaux, d’abord à la Cour supérieure, puis à la Cour d’appel du Québec, sans qu’il soit invalidé, à l’exception de l’interdiction imposée aux députés pour porter des signes religieux ostentatoires.

Véronique Prince’s report

La Cour supérieure a accepté à juste titre les conseils scolaires en anglais, qui ont fait valoir que la loi sur la laïcité de l’État avait sapé leurs droits linguistiques, mais cette décision a ensuite été prise par la Cour d’appel.

La Commission scolaire anglaise (CSEM) est l’une des parties qui ont demandé à la Cour suprême d’examiner cette affaire.

-

D’autres groupes, tels que la Fédération de l’éducation autonome (FAE), l’organisation mondiale Sikhe du Canada, le Conseil national des musulmans canadiens et la Canadian Civil Liberties Association (ACLC) ont également saisi l’organisme judiciaire le plus élevé du pays.

Le juge Mahmud Jamal a également contesté ce dossier en raison de son ancien rôle de président de laACLCqui avait déposé un appel contre la loi en 2019. Pour cette raison, il n’a pas participé à l’arrêt rendu jeudi.

Au-delà des considérations juridiques, cette affaire reste très politisée, divisant les parties à la Chambre des communes et à l’Assemblée nationale.

À Ottawa, seul le Bloc Québécois défend «Law 21». Le Premier ministre démissionné Justin Trudeau a toujours déclaré que la partie fédérale devrait intervenir à défavorable que la Cour suprême saisissait le dossier, une opinion partagée par le chef conservateur Pierre Hairyvre et le chef néo-démocratique Jagmeet Singh.

Pour sa part, le gouvernement de Legault défend vigoureusement cette loi, écrite par Simon Jolin-Barrette, actuelle procureur général de Québec. Pour ce faire, il profite du soutien à certains groupes tels que le mouvement séculier du Québec. Collective Rights Québec (DCQ) a également déclaré jeudi qu’il revendique le statut de l’orateur.

Au cœur de cette affaire, entre autres, se trouve l’appel préventif à la disposition de la dérogation, une mesure incluse dans la Constitution pendant le rapatriement de 1982 pour convaincre les provinces de donner leur approbation au projet du Premier ministre d’alors, Pierre Elliott Trudeau .

L’intervention du gouvernement fédéral auprès de la Cour suprême serait également considérée comme «une attaque contre l’autonomie des États fédérés», a déclaré les ministres Simon Jolin-Barrette (Justice) et Jean-François Roberge (laïcité), jeudi matin, sur réseaux sociaux.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 
-

Related News :