Et bien non, car c’est là que commencent les problèmes pour Thomas Devogelaere, le propriétaire du terrain où est coincé le sanglier mort. « Quand ils ont tué le sanglier, tout le monde est parti. Je pensais que quelqu’un allait venir chercher le corps plus tard, mais personne n’est venu et lorsque j’ai pris contact, tout le monde s’est renvoyé la balle. Je comprends que l’endroit est très difficile d’accès mais il doit y avoir un moyen de venir le récupérer. Je pensais que le DNF qui avait tué l’animal allait le reprendre. D’ailleurs les températures ne sont plus négatives ainsi que le corps. va commencer à se décomposer avec toutes les nuisances que cela peut générer. L’animal n’est même pas passé par mon terrain mais par celui de mes voisins. Il est resté coincé et a été tué sur mes terres.explique le propriétaire avec une grande incompréhension.
Savoir qui est à l’origine de l’enlèvement est un véritable parcours du combattant au point que même la grande spécialiste jumettoise des animaux Françoise Daspremont, ancienne échevine de leur bien-être, n’a pas pu trouver de réponse.
Du côté de la SPA, on indique que ce n’est pas sa mission mais des pistes sont données vers un service d’équarrissage… Sauf que celui-ci n’intervient que pour ramasser des cadavres d’animaux sur la route et en périphérie. Du côté de la DNF en charge du dossier, nous n’avons pu joindre personne. Nous avons contacté un grand club de chasse qui nous a donné différentes interprétations. “Lorsque l’animal n’appartient à personne, il peut appartenir à celui qui l’abat. » Voici donc le DNF. « Mais l’animal peut appartenir au propriétaire du terrain. C’est un peu comme si vous trouviez un rat mort, c’était à vous de vous en débarrasser.
-L’une des inquiétudes du propriétaire est la décomposition du cadavre. « Si le corps se décompose, mes voisins peuvent réclamer une assurance s’il y a des dégâts mais cela pourrait se retourner contre moi. Je ne sais absolument pas quoi faire ni vers qui me tourner.
À suivre…
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