“Ce qui est proposé, c’est en fait ajouter un problème communautaire”, a répondu le libéral. “C’est techniquement possible, mais vous entrez dans une aventure institutionnelle et une guerre communautaire que je refuse d’accepter.”
Plus tôt dans la journée, l’entraîneur néerlandophone Elke Van de Brandt (Groen) avait également rejeté cette idée. Du côté néerlandophone, quatre partis ont accepté d’entrer dans la majorité : Groen, Vooruit, Open Vld et N-VA. Mais la présence de nationalistes flamands est rejetée par le PS. “En ce moment, j’ai une table avec une chaise qui est vide”, constate David Leisterh.
David Lesiterh, plutôt pessimiste
Le formateur francophone rappelle que le CD&V ne remplacera pas la N-VA côté néerlandophone. Cette piste a déjà été étudiée. « La coalition flamande restera ainsi. Nous devons donc nous mettre à la table. Si nous aimons Bruxelles, nous devons nous mettre à la table », a-t-il insisté.
David Leisterh était pessimiste quant à l’avenir. « Quand il y aura l’Arizona (au niveau fédéral), on se retrouvera dans une dynamique terrible. Le PS jouera son rôle face au MR, aux Engagés et à la N-VA, qui sont des partenaires potentiels à Bruxelles. Cela divisera et tendra encore davantage les relations, je le crains.
-“Il faudra envisager toutes les solutions” : Ahmed Laaouej (PS) n’exclut pas la possibilité d’un gouvernement bruxellois minoritaire pour sortir de l’impasse
Pour sortir de l’impasse, l’entraîneur dit laisser la porte ouverte à Ecolo, qui a jusqu’ici refusé de prendre la majorité. «C’est vrai que nous avons mené une campagne électorale très dure contre Ecolo et Groen. Je le reconnais. Mais 6, 7 à 8 mois plus tard, quand on aime Bruxelles, c’est le genre de posture que j’ai du mal à comprendre.»
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