En janvier, si le Standard a souffert pour s’imposer contre Courtrai (1-0) et Saint-Trond (1-2), il ne faut pas oublier que les adversaires ont également heurté les montants de Laurent Henkinet. Oui, le Standard tente de défendre comme un affamé, et est devenu une équipe très difficile à manœuvrer, mais sa solidité risque d’être mise à rude épreuve face aux « gros », à l’image des gifles reçues à Anderlecht (3-0), Anvers (3-0) et Gand (5-0). Et il n’est pas sûr que la pièce atterrisse toujours du bon côté.
2. Une fin de calendrier folle
Les Rouches sont invaincus depuis trois matches, et viennent d’inscrire deux victoires pour la première fois de la saison, certes, mais face à des adversaires coincés en bas du classement (Courtrai 15e et Saint-Trond 16e). Le calendrier propose toujours aux Liégeois trois matchs dits « abordables », même si Ivan Leko et tous les coachs du monde vous diront qu’ils détestent ce terme. Contre Dender (dimanche 26 janvier), avant deux déplacements au Cercle Bruges (samedi 1er février), puis à Westerlo (dimanche 9).
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C’est alors, dans le sprint final, que tout va se compliquer pour le Standard. C’est simple, cela terminera la phase classique avec les cinq premiers du classement, pratiquement dans l’ordre : Genk, Club Bruges, Anderlecht, Union SG et Anvers. Il abordera peut-être ces matches avec un esprit libéré, mais le calendrier global de Gand, en lice pour la sixième place, apparaît plus abordable, même s’il ne faut jamais utiliser cet adjectif…
-3. Une main d’œuvre instable
Si l’on devait écrire une chanson résumant la saison du Standard, on retrouverait certainement les mots blessures, rechutes et retours dans le refrain. Ivan Leko fait des miracles avec l’effectif à sa disposition, c’est une évidence, mais cela peut-il durer jusqu’à la fin de la saison ?
Il y a déjà eu trois transferts entrants cet hiver, et autant de sortants. Ce ne sera pas tout (lire ailleurs), puisque Price va partir. Le poste de gardien est bousculé, la défense est en chantier en raison des blessures – même si Leko tente de conserver une certaine forme de régularité – et le milieu de terrain est remodelé avec le retrait d’O’Neill et le départ attendu de Price… Alors Autant de facteurs qui freinent le chemin vers un Top 6 inattendu, même si l’on sait que rien n’est impossible en Standard.
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