Libération d’un premier groupe de prisonniers palestiniens

Cette libération fait partie de la première phase de l’accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, négocié par le biais d’une médiation internationale et régionale.

Des bus arborant le logo de la Croix-Rouge, escortés par des véhicules de l’organisation, ont été aperçus quittant la prison pour transporter les détenus vers leurs zones d’origine, selon un correspondant d’Anadolu.

Dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, les autorités israéliennes ont libéré plusieurs prisonniers de Jérusalem-Est, les renvoyant directement chez eux dans la ville sainte.

Les organisations palestiniennes de défense des droits humains ont révélé les noms de 90 détenus, dont 20 enfants et adolescents, parmi ceux libérés au cours de cette première étape de l’accord.
Autour de la prison d’Ofer, située près de Beituniya, entre Al Quds et Ramallah, l’armée israélienne a déclaré la zone adjacente « zone militaire fermée » et interdit tout rassemblement des familles des prisonniers.

Malgré cela, des dizaines de proches des détenus libérés se sont rassemblés pour accueillir leurs proches, mais ont été dispersés par l’utilisation de gaz lacrymogènes par les forces israéliennes.

Israël détient actuellement plus de 10 400 prisonniers palestiniens, tandis qu’environ 96 prisonniers israéliens sont détenus à Gaza, où le Hamas a annoncé la mort de plusieurs dizaines d’entre eux lors de frappes israéliennes.

Le cessez-le-feu, entré en vigueur dimanche matin, durera 42 jours. Des négociations sont en cours pour entamer les prochaines phases de l’accord.

Dans le cadre de la première phase de l’accord, le Hamas prévoit de libérer 33 prisonniers israéliens, en échange de prisonniers palestiniens, dont le nombre dépendra du statut de chaque détenu israélien, qu’il soit militaire ou « civil ».

Depuis le 7 octobre 2023, avec le soutien des États-Unis, Israël mène une offensive militaire à Gaza, qui a fait plus de 157 000 morts et blessés Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.
Plus de 11 000 personnes sont portées disparues, alors que la région est ravagée par des destructions massives et la famine, faisant des dizaines de morts parmi les enfants et les personnes âgées, dans ce qui est considéré comme l’une des pires catastrophes humanitaires au monde. .