un imam accusé d’avoir violé au moins sept enfants

Nouveau scandale de pédophilie impliquant un imam : les services de gendarmerie viennent d’arrêter un sexagénaire, qui travaillait comme imam dans une mosquée d’une des communes de la périphérie de Safi, après avoir fait l’objet de plusieurs plaintes pour viol de mineurs, selon Al-Akhbar et Matin ce lundi 20 janvier.

Les quotidiens expliquent que pas moins de sept plaintes ont été déposées contre l’imam par les familles d’enfants victimes présumés, ces derniers étant âgés de 4 à 9 ans, tous étant inscrits dans les cours coraniques dispensés par l’imam. accusé.

Selon Al-Akhbarc’est le témoignage d’un des enfants à sa grand-mère qui a mis cette affaire au grand jour. Le petit garçon l’aurait informé des abus sexuels dont il était victime, ce qui a conduit sa famille à porter plainte auprès des services de gendarmerie.

Quelques heures plus tard, les familles de trois autres enfants inscrits dans les mêmes cours ont rejoint les premiers dans les locaux de la gendarmerie, dénonçant également les viols dont leur enfant aurait été victime.

Cela a alors conduit les enquêteurs à interpeller l’intéressé, et à le placer en garde à vue, pour les besoins de l’enquête.

C’est alors que trois autres victimes se sont manifestées, portant à sept le nombre total d’enfants accusant l’imam de viol.

Al-Akhbar précise qu’il n’est pas exclu que d’autres familles se manifestent dans les jours à venir, ce qui porterait le nombre de victimes du sexagénaire à bien plus que cela.

Assabah indique que dans son modus operandi, l’imam n’a pas hésité à offrir quelques dirhams aux enfants afin de les inciter à maltraiter.

Il a alors eu recours à des menaces, voire à des coups de bâton, pour dissuader ses victimes d’en parler à leur famille. Al-Akhbar ajoute qu’au début, l’imam a tenté de disparaître après que cette affaire ait été connue.

La réactivité des policiers et la rapidité de leur intervention après les premières plaintes ont permis de l’interpeller rapidement.

Face aux révélations de ces victimes, indique Matinil aurait finalement reconnu les faits qui lui étaient reprochés.