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Santé Québec entend protéger les urgences des compressions budgétaires

Frédéric Abergel, vice-président exécutif opérations et transformation chez Santé Québec. lors d’une conférence de presse à Montréal le 10 janvier 2025. LA PRESSE CANADIENNE/Christinne Muschi

Santé Québec assure vouloir éviter des suppressions d’emplois pour le personnel de santé qui travaille en urgence.

“Dans les critères qu’on s’est donnés dans les mesures de rigueur budgétaire, c’est que tous les soins et services qu’on appelle “urgents ou critiques”, donc ce sont les urgences, mais il y a d’autres secteurs aussi, il faut vraiment garder les protégés. C’est vraiment notre intention», a déclaré Frédéric Abergel, vice-président exécutif des opérations et de la transformation chez Santé Québec.

Il a fait cette déclaration vendredi lors du point de presse hebdomadaire de Santé Québec sur la situation des urgences au Québec. Même si les taux d’occupation globaux des services d’urgence demeurent élevés, on constate une légère diminution par rapport à la même période l’an dernier. Entre 2023-2024 et 2024-2025, le taux d’occupation des civières est passé de 126% à 121%, pour la période du 31 décembre au 13 janvier.

Lorsqu’on lui a demandé si les suppressions d’emplois qui s’accentuent en raison des compressions budgétaires de 1,5 milliard de dollars imposées dans le réseau public de santé auront un impact sur l’achalandage aux urgences, M. Abergel a répondu qu’il était trop tôt pour le savoir.

« Nous sommes chaque semaine en contact réel avec les établissements de santé pour comprendre les mesures qu’ils souhaiteraient mettre en place. Notre objectif premier est d’avoir le moins d’impact possible sur les services offerts à la population », a-t-il déclaré.

« D’une manière générale, pour nous, ce qui est très important, c’est la rigueur budgétaire évidemment, mais surtout faire en sorte que tous les services soient pleinement accessibles à la population et que l’on crée le moins de retards possible. «J’attends aussi», a ajouté le vice-président de Santé Québec.

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Il a salué un autre indicateur positif dans les hôpitaux, à savoir la durée moyenne de séjour qui est passée de 20,1 heures à 18,6 heures en un an, ce qui représente une amélioration de 1,5 heure par patient.

« Cela fait même deux mois que nous ne sommes pas en place », se souvient M. Abergel. Nous prenons vraiment le réseau dont nous avons hérité le 1er décembre et y apportons quotidiennement des corrections, des améliorations et travaillons avec les équipes sur la manière dont nous voulons transformer le réseau dans les années à venir.

Le contenu sur la santé de la Presse Canadienne est financé grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est seule responsable des choix éditoriaux.

 
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