Et depuis plus rien… »La Stib a relancé le marché plus tard, au printemps 2021, mais les offres qui lui ont été soumises à l’été 2021 n’ont pas été jugées satisfaisantes. Les garanties en matière de sécurité étaient particulièrement trop faibles aux yeux de la Stib. La Stib n’envisage donc pas de relancer le test de navettes autonomes à l’hôpital Brugmann.a expliqué Elke Van den Brandt (Groen) en commission ce mardi, interrogée par Françoise Schepmans (MR).
“Il faut supprimer l’abonnement à un euro de la Stib, c’est intenable”
« Les progrès technologiques sont plus lents que prévu »
L’intégration de navettes sans conducteur sur le réseau de la Stib est donc loin d’être dans l’avenir. “Les progrès technologiques sont plus lents que prévu et les quelques produits disponibles sur le marché ne sont pas suffisamment matures pour envisager sérieusement une offre de mobilité correspondant aux normes de qualité et de sécurité des transports publics en contexte urbain. a déclaré le ministre régional.
“C’est dommage que ce projet ne suscite pas plus d’intérêt” déplore Françoise Schepmans, qui réclame un coup de pouce. « Les expériences de Lyon ou d’Amsterdam montrent cependant que les navettes autonomes peuvent fonctionner efficacement, notamment pour relier des zones isolées à des pôles de transport ou à des sites stratégiques.« Le parlementaire de Molenbeek évoque un besoin de ce type de technologie, notamment entre le stade Roi Baudouin et le parking C, au parc du Cinquantenaire, au Bois de la Cambre, ainsi qu’entre Herrmann-Debroux et le centre Adeps à Auderghem. “Ces véhicules autonomes ne sont pas l’avenir : ils sont le présent.
La Stib a enregistré 402 millions de déplacements en 2024, soit 7% de plus que l’an dernier
Mais s’il paraît lointain, le projet reste néanmoins dans les cartons de la Stib. Des représentants de la Stib seront notamment présents cette année »une masterclass sur le déploiement de navettes autonomes« .
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