Au Tchad, après 65 ans de présence quasi continue, les troupes françaises doivent partir dans deux semaines au plus tard, le 31 janvier 2025. Pourquoi le président tchadien Mahamat Idriss Déby a-t-il pris cette décision surprise le 28 novembre ? La guerre civile au Soudan voisin est-elle une des causes de la rupture entre Ndjamena et Paris ? Hoinathy Remadji est chercheur principal et spécialiste du bassin du lac Tchad et de l’Afrique centrale à l’Institut d’études de sécurité. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier, évoquant d’abord les affrontements qui ont fait une vingtaine de morts le 8 janvier à Ndjamena.
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