Le nombre de naissances en 2024 continue de baisser en France et atteint son plus bas niveau depuis 1946

Les Français ne veulent absolument pas participer au réarmement démographique. Dans son bilan démographique pour l’année 2024 publié ce mardi 14 janvier, l’Insee pointe une baisse de la natalité en France, malgré des citoyens de plus en plus nombreux.

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L’année dernière, 663 000 bébés sont nés en France, soit 2,2 % de moins qu’en 2023 et 21,5 % de moins qu’en 2010. Il s’agit du plus faible nombre de naissances sur un an depuis 1946. Cette nouvelle baisse s’explique « principalement par la baisse de la fécondité ». , précise l’Institut national de la statistique (Insee) dans son rapport démographique annuel.

La trentaine désormais touchée par « la baisse de la fécondité »

Le taux de fécondité avant 40 ans a diminué en 2024, y compris chez les femmes de 30 à 39 ans, « qui n’étaient pas ou peu touchées par la baisse de la fécondité avant la crise sanitaire ».

En effet, l’indice synthétique de fécondité (ISF) continue également de baisser : il s’élève désormais à 1,59 enfant par femme en France métropolitaine en 2024, son plus bas niveau depuis plus d’un siècle. Le même niveau n’avait plus été atteint depuis 1919, à la fin de la Première Guerre mondiale.

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Le solde naturel de la population au « niveau le plus bas » depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale

Cette baisse s’inscrit dans une tendance de moyen terme : cet indice est en baisse depuis 2010, où il s’élevait à 2,02 enfants par femme en France métropolitaine.

Conséquence de ces évolutions : le solde naturel de la population française, c’est-à-dire l’écart entre le nombre de naissances et de décès, est à peine positif (+17 000 personnes). Il s’agit également du « niveau le plus bas » observé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.