un homme tabassé au commissariat ?

Les faits se sont déroulés au sein de la Gendarmerie Royale au centre de la commune d’Arkman. Dans une plainte déposée auprès du procureur de la République, T. Ch. affirme avoir été victime d’agressions physiques et verbales de la part du vice-commandant de la brigade territoriale de la Gendarmerie Royale au centre de la commune d’Arekmane, à Nador. Durant la période de garde à vue, qui a duré du samedi 4 janvier au lundi 6 janvier au matin, le chef de la gendarmerie a infligé de graves violences à l’intéressé à l’intérieur du commissariat de gendarmerie d’Arekmané, a indiqué la section de l’Association marocaine des droits de l’homme. (AMDH) de la ville de Nador, qui détient une copie de la plainte.

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Gifle, injures portant atteinte à sa dignité, notamment insultes et atteintes à l’honneur de son père, interdiction de contacter les membres de sa famille pour qu’ils lui apportent les médicaments qu’il prend quotidiennement depuis cinq ans sous contrôle médical. T. Ch. a vécu un cauchemar lors de sa garde à vue. La section de l’Association marocaine des droits de l’Homme à Nador, dans un communiqué, a condamné ce qu’elle a qualifié de “continuation des souffrances des citoyens en raison de telles pratiques commises par certains responsables de l’application de la loi dans certains postes de gendarmerie”.

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La section a demandé au commandant régional de la Gendarmerie royale de Nador de veiller au respect de la dignité des citoyens pendant la phase d’enquête et de garde à vue, conformément à la législation nationale et aux conventions internationales ratifiées par le Maroc. Elle a également appelé les autorités judiciaires et l’administration de la Gendarmerie Royale à ouvrir une enquête judiciaire et administrative transparente et impartiale sur cette affaire. Elle appelle également à l’application de sanctions judiciaires et administratives à l’encontre de toute personne reconnue coupable de ces violations.