Malgré les efforts de l’État pour promouvoir l’agriculture, les acteurs locaux sont confrontés à d’importantes difficultés qui entravent leur capacité à exercer leurs activités agricoles. Parmi les principales préoccupations soulevées par les producteurs figurent :
-Le coût élevé des factures d’électricité : l’accès à l’énergie est un enjeu crucial pour les agriculteurs, notamment pour l’irrigation des cultures et le fonctionnement des infrastructures agricoles. Les coûts élevés de l’électricité imposent une charge financière considérable aux producteurs, réduisant ainsi leur rentabilité.
Assurance impayée : les producteurs sont souvent confrontés à une assurance impayée, ce qui met en péril leur couverture en cas de catastrophe naturelle ou de difficultés économiques. Cela crée un climat d’incertitude qui peut décourager les investisseurs et les agriculteurs locaux.
L’absence d’unités de pompage motorisées (GPM) : ces équipements sont indispensables pour irriguer les cultures, notamment dans les zones où les précipitations sont insuffisantes. L’absence de GPM représente un obstacle majeur au bon développement des exploitations agricoles.
Manque de tracteurs et de machines de récolte : l’absence d’équipements agricoles modernes, tels que les tracteurs, entrave l’efficacité de la production agricole et ralentit le processus de récolte, créant ainsi d’importantes pertes économiques.
Face à ces difficultés, la Société nationale d’aménagement et d’exploitation du Delta (SAED) s’engage à « lever les contraintes » qui entravent le bon développement de l’agriculture dans la région. Selon Paul Marie Faye, directeur général adjoint de la SAED, des mesures seront prises pour améliorer les conditions de travail des producteurs, notamment en facilitant l’accès à l’eau, en améliorant l’approvisionnement en équipements et en optimisant les systèmes de production. irrigation.
Les difficultés rencontrées par les bailleurs de fonds
Le secteur agricole de la région souffre également de problèmes financiers, notamment en ce qui concerne le remboursement des financements accordés par certains bailleurs de fonds, comme la Banque agricole.
Tafsir Baba Hanne, vice-gouverneur de Matam, a souligné que certains producteurs rencontrent des difficultés à rembourser leurs emprunts, ce qui complique encore davantage la situation des acteurs du secteur. Cette situation crée une instabilité financière qui pourrait freiner à long terme la croissance de l’agriculture dans la région.
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