Québec solidaire demande au premier ministre François Legault d’utiliser la menace des tarifs d’Hydro-Québec comme levier de négociation avec le président élu américain Donald Trump.
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Selon le deuxième groupe d’opposition à l’Assemblée nationale, ce serait l’un des « meilleurs atouts » du gouvernement pour faire face à la menace de droits de douane de 25 %.
«Près des trois quarts des exportations d’Hydro-Québec sont destinées aux États-Unis», a indiqué le co-porte-parole du parti, Ruba Ghazal, dans un communiqué. Le Québec doit tenir tête à Trump. Ce n’est pas avec les taxes sur le jus d’orange qu’il va nous prendre au sérieux.»
« Un gouvernement uni n’hésiterait pas à mettre fin aux avantages tarifaires dont bénéficient des États comme New York, afin de protéger l’économie et les emplois ici. Ce sera à Donald Trump d’expliquer à ses électeurs pourquoi le chauffage en hiver leur coûte plus cher qu’avant.»
Selon Québec solidaire, le manque de leadership d’Ottawa dans ce dossier est une raison pour rendre le Québec indépendant.
« Déjà en 2018, le gouvernement Trudeau sacrifiait une partie de l’industrie laitière canadienne – dont plus de la moitié se trouve au Québec – pour sauver les constructeurs automobiles ontariens », affirme Mme Ghazal. Je ne veux pas voir l’histoire se répéter.
« Un Québec indépendant pourrait mettre ses intérêts au cœur de ce bras de fer commercial, avec l’hydroélectricité comme principal levier de négociation, et assurer la protection des emplois et de l’économie du Québec », poursuit-elle.
De son côté, le premier ministre François Legault se rendra à Ottawa mercredi pour une réunion en personne du Conseil de la fédération avec les autres premiers ministres provinciaux.
Il se rendra également à Washington le 12 février avec le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, pour défendre les intérêts du pays face à la menace des tarifs douaniers de Donald Trump.
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