A Los Angeles, de nombreuses familles ont vu leurs maisons dévorées par les flammes, un incendie qui a englouti 15 000 hectares et tué au moins onze personnes. Dans ce paysage désolé, la RTS a rencontré une femme et sa fille, aujourd’hui sans abri.
En cinq jours d’incendies, plus de 12 000 bâtiments ont été détruits malgré la mobilisation massive des pompiers. Les villas ont laissé place à des paysages de désolation à des kilomètres à la ronde. “Cela m’a fait penser à une scène de guerre, avec des bombardements”, a commenté le président Joe Biden.
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Carole Descombes et ses enfants, qui vivaient en Californie depuis plus de dix ans, figuraient parmi les victimes. Lorsque les incendies sont arrivés, ils ont dû évacuer leur maison de Pacific Palisades, un quartier au cœur du plus grand incendie, pensant que ce n’était que temporaire.
La famille, qui n’avait emporté qu’une petite valise avec elle, réside désormais dans deux chambres d’hôtel. “Je n’ai même pas pris mon passeport, j’ai juste pris mon sac”, a déclaré la mère samedi à l’émission de 19h30 de la RTS. «Je pensais que je serais à la maison ce soir-là», admet-elle.
“C’est apocalyptique”
Equipées de masques pour se protéger de la fumée, Carole et Lorraine, sa fille, sont rentrées dans leur quartier avec une équipe de la RTS. Ils ont découvert une vision cauchemardesque.
Au bord des routes, « les voitures sont carbonisées, il ne reste plus rien. On a l’impression qu’il y a eu une bombe. C’est apocalyptique», déclare la mère, désemparée. Tous les repères de leur quotidien ont été réduits en cendres.
Une maison qui n’existe plus
La maison dans laquelle vivait la famille Descombes depuis sept ans n’existe plus. La mère et la fille ne peuvent que constater l’étendue des dégâts. « On essaie de retrouver des photos, des objets qui restent, mais il ne reste plus rien », explique Lorraine.
En plus des objets personnels et des souvenirs partis en fumée, Carole doit aussi dire au revoir à son travail, car cette maison abritait sa galerie d’art. Aucune de ses pièces uniques n’a résisté aux flammes.
« Le choc est énorme », raconte l’artiste, mais elle refuse de se plaindre de sa situation. « J’ai mes enfants qui sont là, vivants », relativise-t-elle. Face à l’ampleur du désastre, Carole envisage de rentrer en Europe.
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Reportage TV : Aviva Fried
Adaptation web : Mérande Gutfreund
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