Les premières mesures du plan d’action contre le crack à Genève ont permis de stabiliser la crise au bout d’un an, estime Thomas Herquel, directeur de Première Ligne, l’association qui gère les locaux d’injection Quai 9. Le plan lancé par le canton doit durer trois ans.
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28 décembre 2024 – 05:38
(Keystone-ATS) “La situation est sous contrôle, ce qui n’était pas le cas il y a un an”, alors que le nombre d’usagers de crack doublait chaque mois, précise M. Herquel dans un entretien diffusé samedi par Le Temps. « Le nombre de consommateurs est constant et les actes de violence ont diminué. »
Il fonde son estimation sur le nombre de pipes à crack distribuées chaque jour, « qui est en moyenne de 90 ». Selon lui, « le pool maximum [des personnes susceptibles de consommer du crack] a été atteint. » Il constate que la police et l’association ont réussi « à mieux arpenter le terrain et à lutter contre le tourisme d’opportunité ».
La consommation de crack s’est envolée à Genève à partir de 2021 et de l’arrivée sur le marché de très petites doses à des prix très bas de cette drogue très addictive. Le gouvernement a lancé fin 2023 un plan d’action qui s’étend sur trois ans et est estimé à 6 millions de francs par an.
Le crack est de la cocaïne diluée. Il se présente sous forme de pâte cristallisée et est fumé.
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