A l’occasion de la fête des retraités de la Société Africaine de Raffinage (SAR), ce jeudi, le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a visité les installations de ladite société. Il a fallu voyager pour voir ce qui se passe dans cette raffinerie qu’est la SAR. Dans le cadre de la souveraineté énergétique, il s’agira pour le Sénégal de répondre à la capacité de la nation, mais surtout de s’aligner sur la vision Sénégal 2050. Ainsi, le ministre Birame Souleye Diop accompagné de son collègue du travail, de l’emploi et des relations avec les institutions, Abass Fall, et Babacar Ndiaye, président de la commission de l’énergie, à l’assemblée nationale, a déclaré devant le directeur général de la Sar et des techniciens, que « la Société African Raffinage (Sar), qui est l’une des rares sociétés africaines à raffiner le brut, est un joyau précieux pour la nation dans un contexte où le pétrole a fait son apparition. »
Toute la volonté du gouvernement aujourd’hui est de renforcer le Sar. Le Sénégal est un pays pétrolier depuis juin 2024. Ainsi, selon le ministère du Pétrole, cela ne fera pas beaucoup de mal si l’on peut avoir du brut à Sangomar et que la société de raffinage africaine se retrouve dans l’incapacité de le raffiner pour répondre aux besoins des Sénégalais. au coût abordable souhaité. « Aujourd’hui, le Sar est parti en recalibrage et redimensionnement pour affinage. Nous soutenons donc le projet « SAR 2.0 ». L’objectif ultime est de raffiner la totalité des 100 000 barils/jour de Sangomar. Nous comprenons l’impact que cela aura, mais nous sommes venus sur le site SAR pour voir tout cela », a indiqué le ministre à la fin de sa visite.
Dans son message également au personnel de la RAS, le ministre Birame Souleye Diop appelle à la mise à niveau pour les nouveaux défis de la SAR. Mamadou Abib Diop, directeur général de la Société Africaine de Raffinage (SAR), a également soutenu que ce sont de nouveaux défis qui seront relevés au regard du benchmark Sénégal 2050.
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