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quel avenir pour Asma al-Assad, ancienne « icône glamour du monde arabe » ?

Asma al-Assad, l’ancienne Première dame syrienne, vit désormais en Russie. Une nouvelle situation intenable qui pourrait la pousser à divorcer de son mari Bachar al-Assad. Mais où aller ?

Quel avenir pour Asma al-Assad ? L’épouse du président syrien déchu est partie à Moscou avec ses trois enfants, quelques jours avant la chute de son mari début décembre, qui l’a ensuite rejoint en exil.

Bien que le couple possède 18 appartements dans la capitale russe, ce dernier ne semble pas bien vivre cette nouvelle vie cachée. Selon 7 sur 7, elle envisage de divorcer et de quitter la Russie. Mais aller où ?

Même si elle possède toujours un passeport britannique et a plusieurs membres de sa famille en Angleterre, elle n’y sera peut-être pas la bienvenue, pas plus qu’aux États-Unis ou dans l’UE. Selon nos confrères, Asma al-Assad pourrait même se voir retirer sa nationalité britannique, en raison des sanctions qui la visent.

Grandeur et décadence

Née à Londres en 1975, d’un père cardiologue et d’une mère diplomate, elle étudie à la fin des années 1990 à la célèbre université de Harvard. C’est au cours de cette décennie qu’elle rencontre Bachar al-Assad. Ils ont décidé de se marier en 2000, l’année où Bachar al-Assad a succédé à son père à la présidence de la Syrie.

Habillée avec élégance dans de grandes marques comme Chanel ou Louboutin, et ne portant pas de voile, elle est devenue “l’une des icônes glamour et modernes du monde arabe”.

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En Syrie, la Première Dame est considérée comme «doux et gentil», « ressemblant à la princesse Diana, engagée dans des projets caritatifs et cherchant à améliorer la situation des femmes »selon Peshmerge Morad, expert en Syrie. Le magazine américain Vogue l’a même surnommé “la rose du désert” en 2011.

«Lorsque son mari est arrivé au pouvoir en 2000, on espérait qu’elle pourrait, grâce à son passé, introduire les valeurs occidentales de liberté et de démocratie au Moyen-Orient. Cela s’est avéré être un faux espoir. »souligne l’expert.

« Politiquement, elle est plutôt passive »estime les Peshmergas Morad, contrairement au plan humanitaire, où il orientera les fonds reçus par des donateurs étrangers au régime. Mais depuis la chute de son mari, son avenir semble plus incertain que jamais.

 
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