Le skipper du monocoque Groupe Dubreuil a doublé le cap mythique 1 jour et 9 heures après Yoann Richomme.
Passer un cap est toujours l’occasion de compter avec précision les écarts dans une course à la voile. Au-delà des différences en kilomètres, les chiffres placent une avance ou un retard concret sur la table de cartes. Et c’est ainsi que Sébastien Simon, troisième marin du 10e édition du Vendée Globe a franchi le mythique Cap Horn, ce mercredi de Noël, à 10 heures 21 minutes et 38 secondes (heure de Paris), après 44 jours 21 heures 19 minutes et 38 secondes de course. Son retard sur le leader Yoann Richomme s’élève ainsi précisément à 1 jour 9 heures 54 minutes et 18 secondes.
Si son investissement a augmenté par rapport au duo Richomme-Dalin, en raison d’un foil tribord cassé, son avance sur ses poursuivants immédiats reste stable, autour de 1000 milles. “Je peux vous dire que ce n’est pas amusant de se battre avec un foil de moins, dit-il. Le bateau se comporte vraiment mal et c’est un peu pénible. Pour l’instant, nous maintenons l’écart avec les poursuivants. Mais ce n’est pas sans énergie. S’il y a quelqu’un qui est motivé, c’est bien moi.. Et d’ajouter sur ces derniers jours : « Les conditions étaient rudes au passage d’un front, avec plus de 50-53 nœuds de vent. J’ai préféré tergiverser un peu.
Le Vendéen de 34 ans est ravi d’aborder l’Océan Atlantique en troisième position : « Passer le Cap Horn en 3ème position, c’est quelque chose d’énorme, je n’aurais jamais imaginé ça. Je compte bien profiter de ce moment, ce n’est pas donné à tout le monde de passer le Cap Horn à Noël. C’est plutôt cool. Cette année-là, avec le groupe Dubreuil, après tout ce que j’ai vécu (dont une blessure grave lors d’une traversée transatlantique)c’est d’autant plus une réussite et une joie.
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