Barthélémy Dias, ancien maire de Dakar et président du comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026, exprime son mécontentement à l’égard du Comité national olympique et sportif (CNOS) sénégalais. Selon lui, la ville de Dakar ne s’implique pas suffisamment dans la gestion des 80 milliards obtenus pour les JOJ 2026, une situation qu’il qualifie d’irrespectueuse envers la capitale sénégalaise.
Lors de la « Retraite du conseil municipal de Dakar » organisée à Saly du 19 au 22 décembre 2024, Dias a dénoncé avec force ce qu’il considère comme une gestion solitaire des fonds par le CNOS. Il souligne : « Lorsqu’une ville postule pour accueillir les Jeux Olympiques, la première raison qui motive une ville à postuler est d’abord l’héritage de ces jeux. »
Selon Barthélémy Dias, les responsables du CNOS ne sont pas en mesure de communiquer sur les infrastructures prévues à Dakar dans le cadre de ces jeux. « Tous les projets qu’on leur a donnés, ils les ont rejetés », déclare-t-il, ajoutant que le CNOS travaille de manière autarcique, sans respect pour la ville de Dakar. Il affirme avoir tenté de préserver de bonnes relations avec le président Diagna Ndiaye, mais promet de révéler la semaine suivante ce qu’il qualifie de scandale.
Le maire déchu insiste sur la responsabilité du conseil municipal de Dakar d’assurer un héritage à la ville. « Nous avons la responsabilité, pour ne pas dire le devoir, d’obtenir et d’exiger un héritage pour la ville de Dakar », a-t-il déclaré, rappelant que c’est la ville elle-même, et non le CNOS, qui avait déposé sa candidature à ces jeux.
Il met enfin en garde contre l’absence de fédérations impliquées dans l’épreuve, prédisant que le Sénégal pourrait devenir le premier pays à organiser des Jeux olympiques sans remporter une seule médaille si la situation ne change pas. Dias critique sévèrement le fait que le CNOS administre 80 milliards « sans l’approbation de personne », estimant que c’est « inadmissible et inacceptable ».
Cet article a été rédigé à partir des informations disponibles sur le site Sud Quotidien.
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