2e édition des Assises nationales sur la régionalisation avancée. Crédit : CARTE
L’impératif est d’aborder la question du stress hydrique dans les différentes régions du Royaume comme un « phénomène structurel », ainsi que de renforcer la solidarité entre ceux qui disposent de ressources en eau abondantes et ceux qui en manquent.
Les participants à un atelier organisé dans le cadre de la 2ème édition des Assises nationales de la régionalisation avancée ont appelé, samedi à Tanger, à fédérer les efforts régionaux en vue de relever les défis liés au stress hydrique au Maroc.
Lors de cet atelier, initié sous le thème « Sécuriser l’approvisionnement en eau dans un contexte de stress hydrique, défis actuels et perspectives », ils ont souligné l’importance majeure des projets lancés dans le domaine. l’approvisionnement en eau, notamment les projets d’interconnexion des bassins et de gestion intégrée des ressources en eau, susceptibles de remédier au problème du déficit en eau potable et d’irrigation dans certaines régions.
Les intervenants ont également mis en avant les différents projets réalisés par les régions et départements ministériels concernés, dans le but de mobiliser les ressources en eau nécessaires et de faire face aux défis liés à l’évaporation des eaux des barrages et à la protection contre les dangers d’inondation.
Dans ce contexte, le président du Conseil de la région Fès-Meknès, Abdelouahad El Ansari, a souligné l’impératif d’aborder la question du stress hydrique dans les différentes régions du Royaume ainsi que “phénomène structurel”, ainsi que le renforcement de la solidarité entre ceux qui disposent de ressources en eau abondantes et ceux qui en manquent.
Il a pointé les différentes contraintes et défis liés à la surexploitation des eaux souterraines, à la pollution des vallées provoquée par les activités industrielles et à l’adoption de certaines cultures hydrovores.
Concernant les programmes et mécanismes adoptés pour la gestion de l’eau dans la région Fès-Meknès, El Ansari a indiqué qu’ils portent notamment sur l’accélération de la construction de barrages et de lacs collinaires et la réalisation de puits et forages pour assurer l’approvisionnement en eau potable des populations. zones isolées.
De son côté, le président du conseil de la région de Béni Mellal-Khénifra, Adil Barakat, a estimé que le changement climatique a considérablement affecté les ressources en eau de la région, notant que la station de dessalement d’eau de Jorf Lasfar, ne fournira pas seulement de l’eau pour les activités industrielles de l’OCP. , mais aussi de l’eau potable pour les villes de cette région. Parmi les principaux projets liés à la gestion de l’eau dans la région figure le projet OCP de traitement des eaux usées, d’irrigation des espaces verts et de préservation des ressources en eau, a ajouté Barakat, soulignant l’importance de l’interconnexion des bassins hydrauliques pour promouvoir les activités agricoles et garantir l’approvisionnement en eau. eau potable à la population.
De son côté, le directeur général de l’ingénierie hydraulique au ministère de l’Equipement et de l’Eau, Abdelaziz Zerouali, a noté que la politique menée en matière de gestion de l’eau a permis de réaliser plusieurs réalisations, grâce à d’importantes infrastructures hydrauliques, notamment des barrages, des ouvrages de dérivation, puits et forages pour l’exploitation des eaux souterraines, usines de dessalement d’eau de mer et usines de traitement des eaux usées.
La nouvelle stratégie de l’eau du ministère, a-t-il dit, repose sur six piliers liés à la gestion et au développement de l’approvisionnement, à la gestion de la demande en eau et à sa valorisation, à la protection des ressources en eau et à la préservation de la nature, en réduisant l’impact des risques liés au changement climatique. , moderniser l’administration et qualifier les ressources humaines.
De son côté, Zineb Akhanchouf, chargée de projet à l’Agence française de développement au Maroc, a mis en lumière le rôle de l’AFD qui soutient, finance et accompagne la dynamique de développement durable dans plus de 150 pays.
Elle a rappelé que l’AFD, qui représente un partenaire “historique” du Royaume, accompagne le Maroc notamment dans la mise en œuvre de son Nouveau modèle de développement, dans son aspect relatif à l’eau potable.
Dans la continuité de cette dynamique, a-t-elle dit, l’AFD réaffirme son soutien à l’opérationnalisation des actions prioritaires liées aux ressources en eau et son engagement à contribuer au financement de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’eau. ‘eau.
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