Marine Le Pen à l’offensive. Le chef des députés du Rassemblement national a moqué mardi “la fragilité d’Emmanuel Macron”, disant en ce sens préparer “une élection présidentielle anticipée, par précaution”, dans un entretien à parisien. « Emmanuel Macron, c’est fini ou presque. Mes propos ne se veulent pas cruels, c’est une réalité institutionnelle”, a déclaré Marine Le Pen.
La triple candidate à l’élection présidentielle a illustré son propos en revenant sur la nomination de François Bayrou à Matignon, au prix d’un bras de fer entre le centriste et le chef de l’Etat. “Une scène domestique”, a-t-elle plaisanté.
Marine Le Pen se « prépare »
Selon elle, Emmanuel Macron « a même perdu son pouvoir de nommer le Premier ministre, qui s’est lui-même nommé. Il ne lui reste plus grand-chose», a-t-elle poursuivi, estimant que le chef de l’Etat avait même «perdu le contact partout à l’international, il s’est fâché contre tout le monde».
A l’instar du leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon qui le réclame, Marine Le Pen a déclaré se préparer « à une élection présidentielle anticipée, par précaution, compte tenu de la fragilité d’Emmanuel Macron, du peu de leviers institutionnels qui lui restent ». « Sa situation est très fragile », a-t-elle insisté.
«Les problèmes pourraient même provenir de son propre bloc central, qui pourrait être en désaccord avec son Premier ministre, ou des marchés financiers. Il y a de nombreuses raisons qui pourraient pousser Emmanuel Macron à mettre fin à son mandat », a fait valoir le patron des députés RN.
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