La mairesse de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Laurence Lavigne Lalonde, se lance à son tour dans la course à la direction de Projet Montréal. Pour lutter contre la crise du logement, elle s’est engagée à interdire les locations via Airbnb une fois au pouvoir.
« Nous devons protéger notre parc locatif. Dans les 100 premiers jours de mon administration, j’interdireai Airbnb à Montréal, tant que la crise du logement ne sera pas résolue», a insisté le principal intéressé mardi lors d’une conférence de presse tenue dans un café. du quartier Villeray, chez des proches.
Plus précisément, il promet d’interdire « certains usages » de l’hébergement touristique, par le biais d’un règlement municipal encore à définir. “Nous avons d’autres moyens d’attirer les touristes, de développer cette offre”, a soutenu le candidat, soulignant que l’avancement annoncé du Grand Prix de Formule 1, qui se tiendra en mai à partir de 2026, “va par exemple allonger la période touristique”. à Montréal.
L’élu souhaite également « accélérer » la livraison des projets de transports publics qui se font « rapidement », comme les voies réservées.
“Je ne serai pas maire des grands projets, car je pense que cela demande beaucoup de -, beaucoup d’énergie, et que les gens sont un peu cyniques”, a déclaré Mme.moi Lavigne Lalonde, qui estime qu’il y a « beaucoup à gagner en termes d’efficacité au sein de la Société de transport de Montréal (STM) ».
Élu une première fois en 2013, conseiller du district de Maisonneuve, Mmoi Lavigne Lalonde est membre du comité exécutif depuis plusieurs années, ayant occupé les rôles de la transition écologique et des grands parcs tout au long de sa carrière.
Depuis 2021, elle est mairesse de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. Avant sa carrière politique, elle a travaillé comme intervenante en santé mentale, puis comme chef de projet pour plusieurs ONG internationales.
Un congé fiscal pour les OBNL
« Ce sont des - difficiles pour les progressistes d’ici et d’ailleurs. Il est possible de faire plus », a déclaré M mardi.moi Lavigne Lalonde, qui ne cache pas son appartenance à la base la plus à gauche de Projet Montréal.
Celle qui se présente comme « la candidate de la transformation » – et non de la « continuité » – promet également la mise en place d’un « congé fiscal » pour les OBNL d’habitation, afin de maximiser leurs budgets.
Son objectif s’inscrit directement dans la lignée d’une mesure récemment prise par la Ville de Montréal. L’année prochaine, la municipalité offrira un répit financier de 10,5 millions à environ 700 organismes communautaires, culturels et sportifs, qui n’auront plus à payer de compensations qui remplaçaient les taxes municipales.
Se disant convaincue que « l’avenir de Montréal est à l’Est », la candidate a finalement promis de nommer une personne responsable du développement de cette partie de l’île « trop souvent négligée », dotée d’un portefeuille et de ressources. dédié à l’accélération, entre autres, des projets de logement et de transport.
Plusieurs maires et conseillers de Projet Montréal ont offert mardi leur soutien à Mmoi Lavigne Lalonde, incluant le maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Lessard-Blais, ainsi que les conseillers Sylvain Ouellet, Virginie Journeau et Éric Alan Caldwell, ce dernier étant également président de la STM.
Cinq en lice
Au cours des derniers jours, les annonces de candidats pour succéder à la mairesse Valérie Plante se succèdent. M.moi Lavigne Lalonde est à ce jour le cinquième candidat à se lancer dans la course depuis l’ouverture des candidatures le 9 décembre. Le même jour, le premier à entrer en lice était l’ancienne présidente du parti Projet Montréal, Guedwig Bernier. Puis, coup sur coup, il y a eu le maire du Plateau-Mont-Royal, Luc Rabouin, la mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Gracia Kasoki Katahwa, et la mairesse de Lachine, Maja Vodanovic. Cette course à la direction débutera officiellement le 3 février, ce qui signifie que des débats pourraient alors être organisés et que les aspirants à la direction pourront tenir des activités de mobilisation. La période électorale durera près d’un mois et demi et culminera le jour du scrutin, le 15 mars.
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