A peine nommé à Matignon, François Bayrou (Modem) fait déjà face à sa première polémique. Le nouveau Premier ministre a choisi de rester maire de Pau et président de la communauté urbaine Pau Pyrénées. Et c’est en FalconX qu’il s’est rendu au conseil municipal, lundi à 19 heures, de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.
Un choix coûteux et peu écologique aussitôt dénoncé par la gauche. « Coût estimé pour 2 heures de vol, environ 12 000 euros, sans compter le coût du gardiennage et de l’équipe qui l’accompagne », déplore le député Sébastien Delogu (LFI). Le Premier ministre a également été critiqué pour s’être rendu dans le Béarn plutôt que de diriger en personne la réunion de crise pour Mayotte.
Un vol régulier de Paris à Pau le soir même
“Je n’abuse jamais des moyens de l’Etat”, défend François Bayrou au micro de BFMTV. « Les ministres, premiers ministres et présidents de la République sont accompagnés par les services de sécurité […] C’est évidemment plus facile que de trouver des avions de ligne », estime-t-il.
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En application de la loi Climat, un décret publié au Journal officiel en mai 2023, les vols intérieurs sont interdits aux citoyens si un voyage en train de moins de 2,5 heures est possible. Ce n’est pas le cas pour un Paris-Pau. En revanche, La dépêche vérifié les avions au départ de Paris. Un vol d’Air France a décollé de Roissy lundi à 17h10 pour arriver à Pau à 18h40, soit vingt minutes avant le début du conseil municipal.
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