► Les socialistes sur leur « faim » après leur entretien
Les dirigeants socialistes sont restés sur leur ” faim “ lors de leur entretien lundi midi avec le nouveau Premier ministre, François Bayrou, avec qui ils “on a beaucoup parlé du pacte de non-censure” sans que cet échange ait été ” conclusion “.
« Nous sommes dans une opposition elle-même ouverte au compromis. Un chemin doit encore être ouvert. Et de ce point de vue, pour le moment, on en redemande. Nous n’avons pas encore d’indications précises sur la manière dont le Premier ministre compte gouverner »a déclaré le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, à l’issue de la réunion.
“Ce n’était pas concluant”il a ajouté, « À l’heure où nous parlons, nous n’avons rien signé. Il n’y a pas d’accord de non-censure. Il y a actuellement des gens qui sont en discussion. »
► Bayrou entend rester maire de Pau
François Bayrou se rendra lundi soir à Pau, la ville des Pyrénées-Atlantiques dont il est maire depuis dix ans, pour présider le conseil municipal, avec l’idée de conserver son mandat en même - qu’être premier ministre.
Son intention est de conserver la mairie, selon une Source gouvernementale. Il expliquera le but de sa venue en début de rencontre.
Son premier adjoint à Pau Jean-Louis Peres jugé sur France Bleu “souhaitable” que François Bayrou conserve ce mandat local qui permet «Résoudre les questions posées par les Français» avec « très concret ».
Avant le conseil municipal prévu à 19 heures, François Bayrou participera à distance à 18 heures au conseil interministériel de crise (CIC) sur Mayotte qui sera présidé par Emmanuel Macron.
► François Bayrou received Gabriel Attal
François Bayrou spoke with Gabriel Attal, both the leader of the Macronist deputies Ensemble pour la République (EPR), and president of the Renaissance party.
L’ancien Premier ministre est parti sans un mot, le visage fermé.
► Marine Le Pen salue une « méthode plus positive »
Marine Le Pen a accueilli, après un entretien avec le nouveau Premier ministre, François Bayrou, un « méthode plus positive » que son prédécesseur, Michel Barnier, qu’elle avait accusé de l’avoir reçu trop tard.
« La méthode est plus positive que ce que j’ai vu jusqu’à présent » a estimé le patron des députés du Rassemblement national (RN), premier chef de groupe reçu à Matignon depuis la nomination de François Bayrou. Elle était accompagnée du numéro un du parti, Jordan Bardella.
Marine Le Pen a également indiqué qu’elle « a exprimé des réserves au Premier ministre » que le RN avait “sur un certain nombre de personnalités” susceptible d’entrer au gouvernement.
► Jospin exhorte le PS à « rester dans l’opposition »
L’ancien premier ministre socialiste Lionel Jospin a recommandé au Parti socialiste (PS) ainsi qu’aux écologistes et aux communistes de “restez dans l’opposition”, mais pas à « se mettre en situation de recours mécanique à la censure » pour que le gouvernement Bayrou « dure ».
“Les socialistes, communistes et écologistes, estimant qu’ils n’avaient pas été appelés par le président pour former le gouvernement, sont entrés dans l’opposition, ils sont dans l’opposition, ils doivent y rester”, a expliqué Lionel Jospin, dont la prise de parole est rare, sur France Inter. Mais « en même -, ils doivent contribuer à ce que dure ce gouvernement, dont ils ne partagent pas les options »il a ajouté.
► Breton et Moscovici alertent sur « une France à l’arrêt »
L’ancien commissaire européen Thierry Breton et le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, dont les noms circulent pour rejoindre l’exécutif, étaient tous deux inquiets. “d’une France à l’arrêt” et a appelé un gouvernement à s’attaquer à la réduction de la dette, sans laquelle “il n’y a pas d’avenir”.
« Cela fait presque un an que la France est à l’arrêt. Nous avons eu quatre premiers ministres successifs, nous avons des agents économiques qui sont à l’arrêt, attendant de savoir s’ils vont investir. Il existe probablement un risque de restructuration importante pour un certain nombre d’entreprises (…) Nous avons besoin d’un gouvernement. a alerté Thierry Breton sur BFMTV/RMC.
« Il n’y a pas une seconde à perdre, il faut se donner une trajectoire et surtout s’y tenir » a-t-il insisté, se réjouissant que François Bayrou ait placé « la lutte contre la dette comme premier point ».
De son côté, Pierre Moscovici a prévenu “qu’il n’y a pas d’avenir pour ce pays s’il ne se désendette pas”. « Nous ne pouvons rien faire avec une dette de cette ampleur. C’est 25 milliards de remboursements en 2021, 53 milliards cette année, 70 milliards l’année prochaine (…) Comment souhaitez-vous financer les politiques publiques de demain ? “, s’est-il inquiété sur franceinfo.
► Lescure appelle le PS à entrer au gouvernement
L’ancien ministre de l’Industrie Roland Lescure, dont le nom avait circulé pour Matignon, a plaidé lundi sur RTL pour “développer” aux ministres socialistes, mais ces derniers menacent d’exclure les prétendants.
« J’ai vu avec intérêt les énormes mesures prises par le Parti socialiste et une partie de la gauche. » a-t-il expliqué, estimant que la promesse de ne pas censurer si le gouvernement ne présente pas 49,3“ne peuvent fonctionner que s’ils décident d’entrer au gouvernement”.
La France insoumise, qui menace immédiatement de censurer le futur gouvernement, pèse l’union de la gauche : « Quiconque entre dans ce gouvernement se distancie irrémédiablement du Nouveau Front Populaire », a prévenu son coordinateur Manuel Bompard sur TF1.
► François Bayrou consults the parliamentary groups
François Bayrou reçoit les groupes parlementaires lundi 16 décembre “par ordre d’importance” le numérique à l’Assemblée nationale. C’est le début d’un cycle de consultations que le Premier ministre compte mener lundi et mardi avec les forces politiques en même - qu’il tente de composer son gouvernement.
François Bayrou cherche une voie étroite qui lui permettrait de faire voter, sans majorité, un budget, alors que le précédent était gelé par la censure.
► L’infirmière autorisée a reçu en premier
Le nouveau premier ministre commence par recevoir à 9 heures la présidente du groupe des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui a fustigé dimanche un « méprisable coalition des contraires », mais ne censor pas “a priori”. Elle est accompagnée du président du parti, Jordan Bardella. Ce dernier avait déploré de ne pas avoir été reçu assez tôt par l’ancien Premier ministre Michel Barnier.
François Bayrou, qui a tenu à appeler personnellement chaque chef de groupe, s’entretiendra ensuite avec Gabriel Attal, à la fois chef de file des députés macronistes Ensemble pour la République et président du parti Renaissance, qui lui a exprimé son soutien.
Suivront les chefs de file du groupe socialiste, Boris Vallaud pour l’Assemblée et Patrick Kanner pour le Sénat et le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Le chef des députés de la Droite Républicaine Laurent Wauquiez viendra seul. Son parti Les Républicains (LR) conditionne la participation de la droite au gouvernement à ” projet “ que leur présentera François Bayrou.
La France insoumise, qui a déjà promis la censure, a refusé de rencontrer François Bayrou dans ce contexte, car “peur” according to Jean-Luc Mélenchon « Que tout cela redevienne une comédie ».
► Le PS exclut toute participation au gouvernement
Si les socialistes ont accepté le rendez-vous à Matignon, le PS répète qu’il n’entend pas entrer au gouvernement. En revanche, il se montre prêt à aborder différents sujets, comme par exemple un « conférence sociale » sur les retraites ou sur la fiscalité des revenus élevés. Autant de propositions qui avaient reçu le soutien du MoDem, le parti de François Bayrou, à l’Assemblée.
François Bayrou aurait toujours l’ambition de faire entrer des socialistes dans son équipe. Mais le PS promet d’exclure parmi ses membres ceux qui accepteraient un portefeuille.
► Un gouvernement resserré “personnalités”
Parallèlement à ces consultations destinées à mesurer les soutiens dont il dispose, le nouveau premier ministre peaufine son équipe, qu’il souhaite plus resserrée et dominée par “personnalités” d’expérience.
François Bayrou n’entend pas se battre pour les positions souveraines, qui relèvent du soi-disant domaine ” réserve ” du chef de l’Etat, selon une Source gouvernementale.
Le MoDem occupe actuellement le ministère des Affaires étrangères, avec Jean-Noël Barrot. Reste à savoir si Sébastien Lecornu, partisan d’Emmanuel Macron que le chef de l’Etat a hésité à nommer à Matignon, souhaite revenir à son poste.
► Bruno Retailleau restera-t-il en poste ?
François Bayrou a reçu vendredi le ministre de l’Intérieur sortant Bruno Retailleau (LR), à qui il a laissé la gestion de la crise à Mayotte, touchée par un cyclone meurtrier, comme gage de la poursuite de sa mission au gouvernement.
Mais le maintien de ce ministre clivant divise, même si les socialistes contestent dans un premier - son projet de nouvelle loi sur l’immigration. Le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), a plaidé pour la reconduction de son collègue du parti.
► Quel profil pour Bercy ?
Le - presse pour la formation du gouvernement car ce sera celui qui portera le nouveau projet de loi de finances pour 2025, interrompu par la censure, alors que le déficit s’aggrave et que les agences de notation froncent les sourcils.
A cet égard, le nouveau Premier ministre a reçu dimanche le ministre sortant du Budget, Laurent Saint-Martin, avant l’examen par les députés lundi du projet de loi spéciale qui permettra la continuité de l’Etat, en l’absence d’un budget adopté à -.
Il a également rencontré samedi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, et le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici. Autant de profils possibles pour Bercy, comme celui de Roland Lescure, ancien ministre de l’industrie, dont le nom avait circulé pour Matignon.
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