“Avoir nager aussi vite et battre le record du monde détenu par Caeleb Dressel, qui a toujours été une de mes idoles, c’est tout simplement fou !” L’étudiant en physiothérapie, très ému samedi au micro de la Duna Arena hongroise – il a même dû passer en coulisses avant de pouvoir prendre la parole – a marqué cette semaine l’histoire de la natation suisse. Et plutôt trois fois qu’une.
Jamais un Suisse n’avait remporté un titre mondial en piscine, il les a cumulés au 50 m papillon, au 100 m quatre nages et au 100 m papillon. Et avec deux records du monde à gagner, dans la discipline aussi appelée « dauphin », s’il vous plaît. «Je suis le dauphiniste en petit bassin le plus rapide de l’histoire», se réjouissait-il alors au micro du RSI.
Le nouveau nageur du SC Uster a ainsi pu laisser derrière lui son petit échec aux JO de Paris, où il a échoué aux 4e et 5e places aux 100 et 200 m papillon. Le Tessinois est aussi plus riche de 105’000 dollars (environ 94’000 francs suisses), une somme plus qu’appréciable pour son sport.
“Je ne m’attendais pas à aller aussi vite, même si je savais que j’avais réalisé de bons - en préparation”, expliquait-il. Je peux dire une chose : j’aurais signé 20 000 fois pour revenir de ces Championnats du monde en petit bassin avec trois médailles d’or et vivre une semaine comme celle-ci ! En plus, le 100 mètres était la course que je voulais absolument gagner.
Noè Ponti va désormais s’offrir quelques jours de congés bien mérités. Il replongera dans les bassins, à 50 m cette fois, avec un objectif bien précis en tête : les Championnats du monde en grand bassin à Singapour. Ce sera du 27 juillet au 3 août.
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