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Le patron de Swiss Re, Andreas Berger, fait campagne contre le télétravail

Critiqué par beaucoup, le télétravail l’est aussi dans les assurances. Pour Andreas Berger, nouveau PDG du réassureur Swiss Re, entré en fonction début juillet, les courtes distances et le contact direct sont essentiels à la collaboration au travail.

«Aujourd’hui, il n’y a plus assez de présence en personne sur nos différents sites», explique-t-il dans une interview à la «NZZ am Sonntag». A Zurich, la présence de salariés est plus élevée qu’à Londres ou aux Etats-Unis, mais elle est trop limitée en milieu de semaine. “Cela doit être clair pour tout le monde : la semaine commence le lundi et se termine le vendredi”, critique le patron de Swiss Re.

Andreas Berger a également commenté dans les colonnes du journal dominical germanophone l’assassinat du directeur d’une compagnie d’assurance maladie aux Etats-Unis. “Les réactions cyniques montrent qu’il y a un manque de confiance dans les assurances”, dit-il. Si Swiss Re a des indications selon lesquelles une compagnie d’assurance dans son portefeuille refuse les services promis à ses clients, elle réexaminera sa relation commerciale.

Le groupe Swiss Re a annoncé vendredi son intention d’économiser 300 millions de dollars d’ici 2027. Son directeur général n’exclut pas, ni ne confirme, la suppression de postes à Zurich. « Je ne peux pas encore dire combien d’emplois sont concernés. Le groupe devrait disposer de plus d’informations au premier trimestre 2025», précise Andreas Berger.

Par rapport à la concurrence, la réorganisation sera modeste, selon lui. L’arrêt de la plateforme d’assurance numérique Iptiq et d’autres portefeuilles représentera un tiers des économies. “De plus, nous étudions également d’autres domaines du groupe comme la finance et la technologie des données pour économiser de l’argent”, explique le manager.

 
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