CC’est sans fin. Il faut répéter encore et encore aux élus régionaux et nationaux l’importance et la nécessité de notre tissu culturel et associatif, des emplois qu’il crée, de l’activité économique qu’il génère. Justifier, justifier, justifier…
Raconter encore et encore notre histoire commune, et je dirais même l’histoire de l’humanité, car, depuis l’aube de l’humanité, nous avons toujours eu à cœur de protéger les artistes pour qu’ils peignent, écrivent, chantent, dansent pour nous, jouent et rejouent. le monde tel qu’il est, tel qu’il pourrait être ou même tel qu’il était.
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Ce que les Néandertaliens et leurs cousins ont compris, Christelle Morançais, la présidente du conseil régional des Pays de la Loire, membre du parti Horizons d’Edouard Philippe, ne le comprend visiblement pas ou, pire, fait semblant de ne pas le comprendre.
Celui-ci insinue avec un élan populiste que Donald Trump ne reculerait pas que le monde de la culture n’est qu’une niche de gens gâtés qu’il est grand - de confronter à la réalité, pour que, selon leurs dires, ils puissent se réinventer.
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Alors que le gouvernement précédent suggérait une économie de 40 millions d’euros et, le doigt sur la couture de son pantalon, elle répond qu’elle la porterait à 82 millions d’ici 2025 et à 100 d’ici 2028.. Oui, 100 millions d’euros ! Soit une réduction directe de 73 % du budget de la région consacré à la culture, 75 % de celui réservé au sport et 90 % de celui à l’égalité femmes-hommes.
Pour le bien commun
Chère Madame, la culture est un secteur économiquement porteur pour un territoire, mais, et je reconnais que cela est compliqué pour vous, l’écosystème culturel n’affiche pas ses résultats et ses perspectives économiques, tout cela s’entremêle et se dilue dans l’activité du pays et, pour s’en rendre compte, c’est vrai, il faut travailler un minimum sur le sujet. Nous n’avons pas de CAC 40, pas de grands patrons proches du pouvoir, pas de sommets internationaux sécurisés, pas de jets privés, pas de chaîne de télé aux commandes… Mais je peux vous assurer que ça marche, et ça travaille dur pour le bien commun.
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