(Montreal) La 22e Guignolée Dr Julien est en pleine activité samedi pour amasser des fonds pour les 45 centres de pédiatrie sociale en communauté qui viennent en aide à 12 000 enfants partout au Québec.
C’est la première collecte de nourriture sans le Dr Gilles Julien, qui n’occupe plus de fonctions administratives au sein de la fondation qui porte son nom, rapporte le quotidien La presse en octobre dernier.
Samedi, diverses activités sont organisées dans les centres de pédiatrie sociale de la province, tandis que bénévoles et intervenants collectent également des dons aux coins des rues. Les centres sont situés dans toutes les régions du Québec, autant à Montréal que dans le Nord-du-Québec ou le Bas-Saint-Laurent.
«Cette année, les dons se font principalement en ligne», précise Patrick Coiteux, directeur général du centre de pédiatrie sociale Garage à musique, situé à Montréal, et porte-parole de la Guignolée D.r Julien.
Il invite la population à se rendre sur le site Internet du centre de pédiatrie sociale de son secteur pour faire un don, ou à se rendre sur celui de la Fondation D.r Julien, où sont recensés tous les centres de pédiatrie sociale.
Samedi au Garage à musique, partie de hockey, chorales et performances musicales sont proposées lors de la guignolée. Même si plusieurs activités sont organisées le samedi, elles ne marquent pas la fin de la collecte des dons. La campagne de la Fondation Dr Julien continue jusqu’au 15 janvier, précise M. Coiteux.
Le porte-parole explique que la pédiatrie sociale constitue une approche qui combine médecine sociale et travail social basée sur les droits de l’enfant.
« Ce sont des intervenants, ce sont des médecins, des intervenants psychosociaux, des assistants sociaux, et bien sûr avec des services rattachés », précise M. Coiteux. Il indique qu’un enfant en difficulté et sa famille sont réunis dans des centres de pédiatrie sociale pour œuvrer dans l’intérêt de son développement et lui permettre d’atteindre son plein potentiel. Les centres aident les jeunes âgés de 0 à 18 ans.
«C’est important de donner parce que ça marche, c’est une médecine sociale qui marche», a déclaré M. Coiteux.
« Cela aide des milliers et des milliers d’enfants à s’en sortir, j’en suis témoin chaque jour. »
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