S’exprimant lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréats de la 22ème édition du Grand Prix national de la presse, Bensaid a précisé que le ministère travaille actuellement sur une nouvelle phase de ces réformes, dans le but de modifier le code de la presse et de l’édition, qui comprend la loi sur la presse et l’édition, la loi sur les journalistes professionnels, ainsi que la loi sur le Conseil national de la presse.
Ces changements visent à combler les lacunes juridiques et les lacunes apparues dans la pratique au fil des années, a-t-il noté, ajoutant que ces réformes sont mises en œuvre dans le cadre d’une approche participative, en coopération avec la Commission provisoire de gestion des affaires de la presse et de l’édition des médias. secteur, ainsi que les organisations professionnelles d’éditeurs et de journalistes les plus représentatives.
Après avoir rappelé les multiples réformes politiques et institutionnelles, notamment dans le secteur des médias et de la presse, lancées par le Roi Mohammed VI, Bensaid a précisé que l’objectif de ces réformes est de « permettre aux journalistes de bénéficier d’un environnement de travail de haut niveau de professionnalisme, prenant en compte les les talents, les ressources et l’expertise dont nous disposons dans le secteur des médias, tout en offrant aux entreprises médiatiques nationales un climat de travail favorable.
En ce sens, a-t-il expliqué, c’est la raison pour laquelle le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et le ministère délégué au Budget ont décidé de promulguer un nouveau décret pour soutenir le secteur de l’imprimerie et de l’édition.
Ce décret vise également à soutenir la pérennité des grandes entreprises médiatiques historiques nationales, tout en instaurant un système régional de soutien aux petites et régionales entreprises médiatiques, sans aucune exclusion, a-t-il précisé, soulignant que le respect des conditions du processus de création d’une entreprise médiatique reste essentiel à tout soutien entre l’État et le secteur des médias.
Et il convient de noter que, dans le cadre de la souveraineté des médias marocains, le nouveau décret offre aux entreprises médiatiques marocaines une réelle opportunité d’investir en dehors du territoire national, partant de la conviction du ministère que la presse nationale et l’espace public marocain, notamment politiques, économiques et sociaux, ont leur place au niveau régional et continental.
Le ministre a relevé que le Maroc, sous la conduite du Roi, connaît un développement dans plusieurs secteurs, ainsi que des réalisations historiques, dont la dernière en date est l’organisation de la Coupe du monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal.
Il a souligné que l’organisation de la Coupe du monde 2030 pose de nouveaux défis à la presse sportive, à savoir la formation, la création d’un espace de débat de haut niveau, ainsi que la mise à disposition de ressources humaines et matérielles au sein des clubs des médias nationaux et des chaînes publiques. , afin de soutenir l’organisation par le Royaume de cet événement sportif, à compter de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.
Par ailleurs, M. Bensaid a souligné que le Grand Prix de la Presse a connu cette édition une transformation qualitative à travers la révision du décret qui organise le prix, dans le but de lui donner une nouvelle vie à travers la mise en œuvre des recommandations du jury de l’édition. précédent, qui a permis la création de la catégorie presse régionale pour promouvoir les médias régionaux.
Un prix honorifique a également été créé pour les journalistes marocains travaillant dans les médias étrangers afin de valoriser les compétences professionnelles marocaines tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Royaume, ainsi que l’augmentation de la dotation financière du prix pour encourager les professionnels des médias, a-t-il ajouté, soulignant que cette démarche a contribué à renforcer l’attractivité du prix avec 134 nominations dont 124 acceptées.
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