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Le désengagement militaire français au Tchad a commencé

« Dans leur vacarme habituel, se rapporterLe africaindeux Mirage 2000D de l’armée française et un avion de ravitaillement ont décollé hier vers 13 heures de la base aérienne d’Adji Kosseï à N’Djamena, entamant ainsi le retrait des forces françaises stationnées au Tchad. Ce départ fait suite à la décision du Tchad de rompre les accords de coopération militaire avec la , jugés « obsolètes » et « dépassés » par le président Mahamat Idriss Déby. » Le troisième et dernier Mirage français au Tchad devrait décoller ce mercredi.

A partir de maintenant, pariez encore Le monde africain« Il semble que le Tchad ait trouvé d’autres partenaires en matière de sécurité. Son armée a récemment utilisé des drones de fabrication turque contre Boko Haram. La Hongrie s’est positionnée, mais ce sont les Émirats arabes unis qui se présentent aujourd’hui comme l’allié privilégié, fournissant du matériel militaire à N’Djamena et lui accordant en octobre un prêt de plus d’un milliard de dollars au taux de 1% sur 14 ans. »

Le Tchad est-il capable de prendre le relais ?

En fait, soyez précisJeune Afrique« N’Djamena a acquis trois avions de combat légers Hürkuş en Turquie, dont la capacité d’attaque reste cependant limitée. Le pays a également reçu d’Ankara deux drones de type Anka, conçus pour des missions de renseignement, mais qui peuvent être équipés de charges explosives pour des missions de destruction. Ces drones ont récemment été utilisés dans le cadre de l’opération antiterroriste haskamite dans le bassin du lac Tchad. Le Tchad se serait également équipé de drones fabriqués aux Émirats arabes unis, ce qui aurait pu accroître sa capacité militaire aérienne. »

Pourtant, un ancien ministre tchadien interrogé par le site panafricain s’interroge : « Le Tchad est-il capable, aujourd’hui, de prendre le dessus en matière de dissuasion aérienne française ? L’armée tchadienne aurait-elle les moyens aériens pour les arrêter demain si des colonnes rebelles descendaient sur N’Djamena ? Probablement pas, » déclare, tout en regrettant que la dénonciation des accords de coopération militaire avec la France ait été, selon lui, “pressé. »

La question centrale de la souveraineté

Dans tous les cas, analysez le siteAfrique.com« Cette décision de mettre fin à la coopération militaire avec la France est avant tout une affirmation de la souveraineté du Tchad. Cet enjeu de souveraineté est d’autant plus important pour le Tchad qu’il est situé au cœur d’un Sahel instable, où les attaques jihadistes, notamment de Boko Haram, et les conflits régionaux, comme la guerre au Soudan, créent un environnement particulièrement difficile. Malgré ces défis sécuritaires, le Tchad semble déterminé à réduire sa dépendance militaire à l’égard de la France et à promouvoir un nouvel alignement stratégique. »

Continuez également Afrique.com, Ce « La décision de rompre les accords militaires avec la France a été largement soutenue par la population tchadienne. Des manifestations massives ont eu lieu à N’Djamena, rassemblant principalement des jeunes qui scandaient des slogans en faveur de l’indépendance militaire du pays. »

Surprendre?

Reste que ce départ du Mirage a surpris N’Djamena… C’est ce que l’on constate Tu l’as coupé au Burkina Faso. ” Même s’il avait réclamé un retrait complet au bout d’environ six mois, donc le plus rapidement possible, le gouvernement tchadien ne s’attendait visiblement pas à ce que Paris se conforme à la lettre à cette injonction. Les conditions de départ du reste de l’armée française, y compris ses 1 000 soldats, qui restent au Tchad pour prêter main-forte à la lutte contre la rébellion et d’autres groupes armés, ces conditions de départ sont encore sur la table des discussions entre les deux pays. (…) De toute façonsouligne encore WakatSéra, ce n’est certainement pas pour revenir sur sa décision que le gouvernement tchadien manifeste sa surprise, car la souveraineté proclamée par le Tchad pourrait difficilement lui convenir, au moment où des manifestations hostiles à l’armée française ont déjà commencé. »

Enfin, revenons à Monde Afrique qui remarque que ” Ce départ du Mirage français intervient précisément au moment où Mahamat Idriss Déby est élevé, par décret présidentiel, au rang de « Maréchal du Tchad ». Signe qu’il entend consolider ce pouvoir dont il a hérité. Sept mois après son élection contestée par l’opposition, il devient la deuxième personne dans l’histoire du pays à porter ce titre. Le premier était son père. »

 
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