«En cas d’absence d’accord entre francophones et néerlandophones, nous pouvons établir un gouvernement bruxellois qui bénéficie d’une majorité absolue au parlement bruxellois plutôt que d’une double majorité. A situation exceptionnelle, solution exceptionnelle », a lancé Mme Rohonyi.
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“Nous sommes confrontés à une sorte de chantage : une toute petite minorité au Parlement qui dicte sa loi, son agenda institutionnel et prive les Bruxellois francophones et néerlandophones d’un gouvernement complet”, a-t-elle accusé.
Autre parti qui jusqu’ici n’a pas été associé aux négociations : Ecolo. Les écologistes francophones estiment au contraire que le modèle institutionnel bruxellois doit être revu au vu de la répartition du vote des partis flamands dans la capitale, à l’origine du blocage actuel.
“Le modèle imaginé il y a trente ans est devenu une usine à gaz”, constate la ministre fédérale et députée régionale Zakia Khattabi, sur BX1.
L’écologiste estime qu'”il faut se mettre autour de la table pour réfléchir à une réforme des institutions bruxelloises et développer le modèle au profit de tous les Bruxellois”.
Les Verts francophones sont prêts à participer parmi l’opposition. Ils n’entendent pas entrer dans une majorité, compte tenu de leur défaite aux élections. « Notre premier choix est de respecter le choix des électeurs et de rester dans l’opposition », a déclaré Mme Khattabi.
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