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Pardon de son fils Biden : Trump demande l’annulation du procès

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Keystone-SDA

Invoquant la grâce présidentielle accordée au fils de Joe Biden, le président élu américain Donald Trump a officiellement demandé l’annulation de sa condamnation pénale historique dans l’affaire Stormy Daniels. Il a été reconnu coupable de paiements cachés.

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4 décembre 2024 – 01h05

(Keystone-ATS) Le verdict de culpabilité a été rendu en mai. Les paiements cachés avaient été versés à une actrice de films pornographiques afin qu’elle garde le silence sur une relation sexuelle dix ans avant l’élection présidentielle de 2016. Le prononcé de sa sentence a été reporté à plusieurs reprises et reste en suspens, sa défense utilisant tous les moyens.

Qualifiant cette affaire de « bidon », M. Trump a toujours nié toute relation. Le républicain a accusé la justice d’être exploitée par ses adversaires démocrates.

Dans un document judiciaire de 70 pages rendu public mardi, les avocats de M. Trump, qu’il a nommé futurs numéros deux et trois du prochain ministère de la Justice, exigent que “le tribunal annule immédiatement l’acte d’accusation et le verdict du jury”.

La grâce avant le chagrin

Dans leur appel daté de lundi, les conseils ne manquent pas d’invoquer un événement politico-juridique survenu la veille au soir : dans une volte-face, l’actuel président des Etats-Unis d’Amérique Joe Biden a gracié dimanche son fils Hunter, condamné, dans deux affaires distinctes, de possession illégale d’arme à feu et d’évasion fiscale.

Cette grâce présidentielle d’une durée de dix ans, avant même que les condamnations contre Hunter Biden ne soient prononcées, a provoqué l’indignation des républicains et le malaise des démocrates.

« En décidant hier [dimanche] d’une grâce de dix ans pour Hunter Biden couvrant l’un de ses crimes ou délits, qu’ils soient poursuivis ou non, le président Biden a affirmé que son fils avait été « choisi et injustement accusé » et « traité différemment », ont déclaré les avocats de M. Trump. » argumentent, citant le président sortant qui a parlé d’une « erreur judiciaire ».

Ils voient dans ces « remarques une condamnation du ministère de la Justice du président Biden, le même qui a coordonné et supervisé la chasse aux sorcières politique et l’ingérence électorale contre le président Trump ».

Condamné une fois au pénal et deux fois au civil par la justice, Donald Trump a vu son horizon judiciaire fédéral complètement dégagé par l’abandon d’au moins deux procédures pénales grâce à sa réélection et l’arrêt historique de la Cour suprême qui a élargi la portée de l’immunité présidentielle sur 1er juillet.

 
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