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Bilan de la rencontre avec Donald Trump

(Ottawa) Le premier ministre Justin Trudeau rencontre les dirigeants de l’opposition mardi matin dans son bureau sur la Colline du Parlement pour les informer du plan du gouvernement concernant la frontière canado-américaine.


Publié à 6h33

Mis à jour à 11h11

Le bureau de M. Trudeau confirme que c’est le premier ministre qui a lancé l’invitation, à la suite de sa rencontre vendredi dernier avec le président élu américain.

Donald Trump avait menacé plus tôt d’imposer des droits de douane de 25 % sur les importations de produits canadiens et mexicains si les deux pays ne faisaient pas davantage pour endiguer le passage illégal de personnes et de drogues à travers les frontières.

M. Trudeau et le ministre de la Sécurité publique Dominic LeBlanc ont rencontré M. Trump vendredi en Floride et ont promis d’agir rapidement pour répondre à ses préoccupations.

Le ministre LeBlanc a déclaré que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) fournissent une liste d’outils qui pourraient améliorer les capacités existantes à la frontière, comme des drones ou des hélicoptères équipés de capteurs infrarouges et de vision nocturne.

Plus tôt mardi matin, MM. Trudeau et LeBlanc participent à la réunion hebdomadaire régulière du Cabinet, avant la rencontre du premier ministre avec les chefs conservateurs, néo-démocrates et bloquistes.

Le ministre LeBlanc doit également témoigner à midi devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale des Communes pour discuter des crédits du ministère.

M. LeBlanc a indiqué lundi que son ministère envisageait d’élargir le mandat de l’ASFC pour inclure les patrouilles entre les postes frontaliers. Actuellement, cette responsabilité incombe à la GRC.

«Ce n’est pas seulement un exercice pour apaiser M. Trump, c’est un exercice pour poursuivre le travail important qui est déjà fait, qui continue de se faire chaque jour», a soutenu M. LeBlanc lundi lors de sa mêlée de presse.

« Nous n’acceptons pas l’hypothèse ou l’idée selon laquelle il existe une position à la frontière qui n’est pas sécurisée. Cependant, nous reconnaissons les pressions, qu’il s’agisse du fentanyl ou de la migration irrégulière à travers le monde, et nous comprenons l’urgence de rassurer nos amis américains sur le fait que les dispositions sont en place », a-t-il ajouté.

 
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