Le président de la Fraternité des policiers de Montréal, Yves Francoeur, dénonce ce qu’il qualifie de double langage de la part des politiciens, tant municipaux que provinciaux, qui critiquent depuis plusieurs jours la gestion de la manifestation qui a mal tourné vendredi soir dernier, le en marge d’une réunion de l’OTAN au Palais des Congrès.
Nos policiers travaillent avec les instruments législatifs qui existent. Je vous rappelle que le règlement P-6, qui interdisait les manifestations masquées, a été invalidé par la Cour supérieure en 2016. La Ville de Montréal ne[a] pas [fait] appel de cette décision. Et il n’y a eu aucun changement législatif pour compenser et nous donner de nouveaux outils.
a tonné le leader syndical en entrevue à Radio-Canada.
Yves Francoeur a réagi après avoir entendu, dans plusieurs médias, le ministre de la Sécurité publique insister sur le fait qu’il s’attendait à davantage d’arrestations de casseurs.
La Confrérie rappelle que la possibilité pour les policiers d’arrêter les agitateurs lors d’une manifestation a été invalidée devant le tribunal.
En 2022, il y a eu huit recours collectifs contre la Ville parce que nous [la police] agi trop vite ; Les arrestations ont été effectuées trop rapidement lors des manifestations. Qu’a décidé de faire la Ville de Montréal? Elle a accordé un chèque de 8 millions aux poursuivants pour ne pas aller devant la cour d’appel
added Mr. Francoeur.
Les nombreux appels gagnés par les groupes de pression devant les tribunaux, sans appel de la Ville de Montréal, ont enlevé des outils aux policiers lorsqu’une manifestation tourne au vandalisme, selon le Syndicat des policiers de Montréal. (Photo d’archives)
Photo : Radio-Canada
De son côté, le premier ministre François Legault a proposé à plusieurs reprises l’aide de la Sûreté du Québec pour rétablir l’ordre à Montréal après la diffusion d’images du vandalisme survenu au centre-ville. Selon le leader syndical, non seulement cette proposition constitue une insulte aux policiers de Montréal, mais elle témoigne également d’une profonde incompréhension des événements.
Il est de la responsabilité de nos gouvernements, au niveau municipal ou provincial, de [mandater] des avocats pour trouver des réglementations ou des lois pour nous équiper dans le domaine. Nous avons trouvé que les attendre serait trop long. Nous avons mandaté nos propres avocats pour étudier toutes les décisions rendues et nous faire des recommandations qui seront soumises à la Commission de la sécurité publique de l’Hôtel de ville de Montréal.
decided Yves Francoeur.
Nous ne pouvons pas agir trop vite. Nous ne pouvons pas agir si les gens sont masqués.
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Le président de la Fraternité des policiers de Montréal accuse les politiques, qui critiquent le SPVM pour la gestion de la manifestation qui a tourné au vandalisme, de se dévaloriser en tant qu’élus.
Photo: Radio-Canada / Charles Pépin
Avant de critiquer et de faire des propositions qu’il juge folles, M. Francoeur invite les politiques à réfléchir avant de juger de la qualité du travail de ses policiers sur le terrain.
Ce n’est pas normal, dans une société démocratique comme la nôtre, dans une société de droit, où nous sommes tous d’accord [sur le fait] que manifester est un droit constitutionnel, il n’est pas normal de manifester masqué. Même un individu moyennement intelligent peut anticiper que celui qui va manifester avec un masque a de mauvais projets en tête.
il a résumé.
Au moment d’écrire ces lignes, le cabinet de la mairesse Valérie Plante et celui du ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, n’avaient pas encore réagi aux propos d’Yves Francoeur.
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