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Le Venezuela adopte une loi punissant sévèrement le soutien aux sanctions internationales

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“C’est une loi” pour “mettre de l’ordre et fixer des limites à l’attitude de traître à la patrie” d’un petit groupe “qui se transforme en laquais”, a déclaré Nicolas Maduro.

L’acronyme controversé « Bolivar »

Baptisé « Simon Bolivar Liberator Act », il répond à un projet de loi adopté par la Chambre des représentants des États-Unis le 18 novembre en vue de renforcer les sanctions contre le Venezuela.

Ce projet de loi, qui doit encore recevoir le feu vert du Sénat et la signature du président pour entrer en vigueur, a reçu l’acronyme Bolivar (Banning Operations and Leases with Illegitimate Venezuelan Authoritarian Regime) et interdit au gouvernement américain de signer des contrats avec des personnes faisant affaire avec celle de Nicolas Maduro, qu’il qualifie d’« illégitime ».

“Ils ont effrontément ajouté l’acronyme Bolivar à la loi, offensant le plus grand génie de l’histoire américaine, qui a consacré sa vie à vaincre l’impérialisme et le colonialisme”, a réagi le ministère des Affaires étrangères. Affaires étrangères dans un communiqué, qualifiant le projet de loi d’« attaque criminelle ».

L’élection de Nicolas Maduro rejetée

En 2019, Washington, dans la foulée de la réélection déjà contestée de Nicolas Maduro en 2018, avait sensiblement durci ses sanctions économiques contre le Venezuela, dont un embargo pétrolier sur ce pays qui possède parmi les plus grandes réserves de pétrole brut de la planète.

Lire aussi : Dans les rues du Venezuela, la victoire très contestée de Nicolas Maduro

Par ailleurs, quelque 180 responsables font l’objet de sanctions individuelles avec le gel de tout avoir détenu aux Etats-Unis et l’interdiction de toute transaction financière via les banques ou institutions financières.

Nicolas Maduro a été proclamé vainqueur de l’élection présidentielle vénézuélienne par le Conseil national électoral – considéré comme inféodé au pouvoir. L’opposition assure que son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia, aujourd’hui en exil en Espagne, l’a emporté avec plus de 67% des voix. Le bilan de la répression de la crise post-électorale s’élève à 28 morts, 200 blessés et 2 400 arrestations.

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